Autre balade au pays de la haute confusion où on parle une langue où les mots plasma, ACL, Blu-ray, HD-DVD, résolution, progressif, entrelacé, upscaling, bandes noires dominent dans la conversation portant sur la nouvelle génération de téléviseurs.

Autre balade au pays de la haute confusion où on parle une langue où les mots plasma, ACL, Blu-ray, HD-DVD, résolution, progressif, entrelacé, upscaling, bandes noires dominent dans la conversation portant sur la nouvelle génération de téléviseurs.

Il faut dire que la situation n'est pas évidente pour les consommateurs qui ont entrepris de se procurer un nouvel appareil. Non seulement doivent-ils passer à un nouveau format et à une nouvelle technologie, mais pour profiter pleinement de celle-ci, ils doivent puiser à une source de haute définition qui n'en finit pas de varier. Comme si cela ne suffisait pas, le terme HD est employé à toutes les sauces, même s'il ne devrait représenter qu'un type de résolution d'écran, le 1080p ou une taille de 1920 sur 1080 points affichés de façon progressive à la façon d'une image de cinéma.

Voici quelques autres cas prêtant à confusion.

Upscaling ou conversion ascendante

À lui seul, le mot fait peur : upscaling. Il s'agit d'un traitement d'une image provenant d'une source vidéo inférieure pour l'adapter à la résolution fixe de l'écran. Une opération effectuée de préférence dans le lecteur, même si les nouveaux téléviseurs s'en chargent. Ainsi, un signal de DVD (480p) est transformé en 1080p pour nourrir les deux millions de pixels d'un écran Full HD. Les résultats varient selon la qualité de l'appareil. Un lecteur DVD à conversion ascendante de bonne marque, vendu dans les 89 $, donne une image HD potable, mais il est préférable de s'en remettre à un appareil de lecture haute définition qui est pleinement dans son élément. Les Blu-ray sont encore onéreux (449 $ pour les petits modèles), tandis qu'il est possible de trouver un lecteur HD-DVD à 149 $ (Toshiba). Pas trop cher pour profiter pleinement de votre panneau HD et de votre collection de DVD.

Les bandes noires

Plusieurs croyaient (et croient encore) qu'en passant au format d'écran panoramique (16:9), un phénomène on ne peut plus déplaisant pour certaines personnes, les bandes horizontales noires quand on regarde un film sur disque, venaient de disparaître. D'autant plus que le passage graduel au numérique et à la haute définition a contribué, ces derniers mois, à l'apparition d'émissions en format 16:9, surtout à Radio-Canada, ce qui a eu l'heur de déplaire à un tas de gens qui en sont encore au rectangle 4:3. Ceux qui sont passés au panneau ont donc du plein écran quand ils synthonisent une émission en panoramique ou... des bandes verticales quand ils regardent du 4:3. Quant aux films, cela dépend s'ils sont adaptés pour le 16:9 ou s'ils sont en format d'écran de cinéma. Dans lequel cas on voir réapparaître les barres horizontales. La façon de les éliminer est d'utiliser les capacités de zoom du téléviseur, mais il ne faut pas oublier qu'on obtiendra alors une image déformée ou réduite si elle est agrandie en respectant les proportions. Et, dans tous les cas, elle sera moins nette, étant donné qu'elle est transformée.

Un écran à ACL consomme moins d'électricité qu'un modèle à plasma.

À la fois vrai et faux. Un panneau à ACL possède un rétroéclairage activé en permanence et la consommation d'électricité est donc constante. La dalle au plasma est formée de pixels auto-illuminants dont l'activation varie selon la luminosité de chaque scène. Il semble donc vrai qu'en pointe un plasma consomme plus, mais c'est l'inverse quand l'image est plus sombre. De sorte que dans l'utilisation quotidienne, le total mensuel devient équivalent, prétendent les fabricants de plasma... ce que contestent évidemment les tenants de l'ACL.

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