L'opérateur mobile japonais NTT DoCoMo a confirmé mercredi que son PDG, Masao Nakamura, avait rencontré le PDG d'Apple Steve Jobs, sans toutefois préciser si la conversation avait porté, comme l'affirme la presse, sur un éventuel accord de vente exclusive de l'iPhone au Japon.

L'opérateur mobile japonais NTT DoCoMo a confirmé mercredi que son PDG, Masao Nakamura, avait rencontré le PDG d'Apple Steve Jobs, sans toutefois préciser si la conversation avait porté, comme l'affirme la presse, sur un éventuel accord de vente exclusive de l'iPhone au Japon.

«M. Nakamura s'est rendu aux États-Unis fin novembre et a rencontré M. Jobs», a indiqué NTT DoCoMo sans fournir davantage de détails.

Selon la presse japonaise et le Wall Street Journal, leur entrevue a porté sur les modalités de distribution future de l'iPhone au Japon, lorsque le téléphone d'Apple sera aux normes de troisième génération (3G).

NTT DoCoMo, qui contrôle plus de 50% du marché mobile au Japon avec quelque 53 millions d'abonnés, doit affronter une concurrence de plus en plus féroce.

Son rival KDDI a la faveur des jeunes adeptes de musique grâce à une gamme de services pensés pour eux, tandis que son autre concurrent Softbank a dégainé une offre de terminaux et tarifs très compétitifs.

La bataille pour obtenir la distribution exclusive de l'iPhone au Japon se joue entre NTT DoCoMo et Softbank lequel a, toujours selon la presse, entamé les négociations avec Apple avant son rival. Toutefois Softbank, troisième opérateur nippon, ne détient que 17,5 millions de clients dans l'archipel.

L'arrivée de l'iPhone au Japon n'est pas prévue avant la deuxième partie de 2008, ce téléphone/baladeur innovant n'étant pas dans sa version actuelle compatible avec les réseaux japonais, et les opérateurs ne proposant plus que des modèles de troisième génération (3G) ou ultérieure (3,5G), ce que l'iPhone n'est pas.

Le Japon ne représente actuellement que 4,5% du chiffre d'affaires d'Apple, qui a lancé depuis fin juin son iPhone en Amérique du Nord, puis en Europe, et doit trouver de nouveaux marchés s'il veut réaliser son pari de vendre 10 millions de terminaux d'ici fin 2008.

Jusqu'ici, Apple a choisi les opérateurs leaders dans leur pays. Les discussions avec les partenaires japonais achoppent encore sur le pourcentage que réclame Apple sur les nouveaux abonnements liés à l'iPhone, qui irait jusqu'à 10%, selon le Wall Street Journal. Ce point a déjà été difficile à négocier avec les opérateurs européens.