Lenovo souhaite encore acheter le producteur européen d'ordinateurs Packard Bell, malgré les ambitions de son rival Acer.

Lenovo souhaite encore acheter le producteur européen d'ordinateurs Packard Bell, malgré les ambitions de son rival Acer.

Ce projet pourrait être compromis par le rachat annoncé lundi de l'américain Gateway, qui avait déjà eu l'idée de l'acquisition de Packard Bell, par le fabricant taïwanais d'ordinateurs Acer.

«Nous restons intéressés par Packard Bell et nous étudions les options possibles», a déclaré à l'AFP le porte-parole de Lenovo Jay Chen, sans plus de précisions.

Le porte-parole n'a notamment pas précisé si le groupe était prêt à revoir son offre à la hausse.

Le fabricant chinois avait annoncé il y a trois semaines être en discussions pour acquérir Packard Bell et profiter ainsi de sa forte présence en Europe de l'ouest, notamment en Angleterre, France, Belgique, Pays-Bas, Espagne et Norvège.

Mais Acer qui a lancé une OPA amicale sur Gateway pour 710 millions de dollars, et a ravi en avril à Lenovo son rang de troisième fabricant de PC mondial, pourrait lui couper l'herbe sous le pied. En effet, Gateway a annoncé lundi qu'il comptait faire valoir un accord de préemption signé avec le propriétaire de Packard Bell, l'homme d'affaires Lap Shun (John) Hui, pour lui racheter PB Holding Company, maison mère de Packard Bell.

Gateway a précisé avoir reçu «un avis de M. Hui lui proposant de lui vendre toutes les actions PB Holding à un prix basé sur celui offert par une tierce partie», vraisemblablement Lenovo.

Packard Bell, basé aux Pays-Bas et qui possède une importante usine à Angers (France), est l'un des principaux fabricants d'ordinateurs grand public en Europe.

Le cours du titre de Lenovo a fortement chuté mardi à la Bourse de Hong Kong, clôturant en baisse de 6,7%, à 5,13 dollars de Hong Kong (0,66 dollar américains).

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