Les artisans de l'émission de télévision La vie en vert, diffusée à Télé-Québec, ont réussi à démontrer qu'il est possible de changer le monde, pour le mieux.

Les artisans de l'émission de télévision La vie en vert, diffusée à Télé-Québec, ont réussi à démontrer qu'il est possible de changer le monde, pour le mieux.

Grâce à un effort amorcé en janvier dernier, pour lequel ils ont recueilli plus de 13 000 appuis, ils ont en effet amené une première grande chaîne de commerce au détail à devenir un point de collecte pour les déchets informatiques.

Le nom de la chaîne, qui demeure un secret bien gardé pour l'instant, sera dévoilé à la fin du mois d'août.

Celle-ci a accepté de reprendre les ordinateurs, téléphones cellulaires et autres appareils informatiques usagées pour les acheminer dans un réseau de récupération fiable.

Un ordinateur avec écran cathodique peut contenir jusqu'à 5 kilos de plomb, un déchet toxique parmi d'autres qui se retrouve habituellement dans des sites d'enfouissement.

Or, les appareils informatiques peuvent être soit réutilisés, soit recyclés.

La pratique est déjà courante pour la peinture et les pneus.

Il est également possible de remettre les appareils informatiques à des récupérateurs mais les points de cueillette sont surtout dans les grands centres et ne sont pas toujours faciles d'accès pour l'ensemble des citoyens.

Or, selon le producteur de l'émission, Marc St-Onge, pour que la récupération se répande, il faut qu'elle soit facile.

Il ajoute qu'il faudra éventuellement que toutes les grandes chaînes s'impliquent de la même manière et estime qu'une redevance pour la récupération devra être instaurée, comme c'est le cas pour les pneus.

Il note d'ailleurs que ce premier partenaire commercial n'acceptera que les produits informatiques, pour éviter d'être débordé, mais que ce sont tous les appareils électroniques qui devront éventuellement y passer.

Un téléviseur de 20 pouces, par exemple, contient environ 4 kilos de plomb.

Il fait valoir que le Québec ne recycle que 6 pour cent des 3,2 millions d'appareils électroniques qui y sont vendus annuellement.