Le géant de l'électronique japonais Matsushita a présenté mardi à Tokyo ses dernières générations de puces de traitement d'images animées basées sur une technologie de gravure ultra-fine qu'il est le premier et le seul à avoir industrialisée.

Le géant de l'électronique japonais Matsushita a présenté mardi à Tokyo ses dernières générations de puces de traitement d'images animées basées sur une technologie de gravure ultra-fine qu'il est le premier et le seul à avoir industrialisée.

Matsushita (marques Panasonic et National) a indiqué avoir lancé ce mois-ci la production en masse de circuits intégrés à large échelle (LSI) selon un procédé de gravure de 45 nanomètres d'épaisseur (45 millionièmes de millimètre) dans une usine située au Japon.

«Cette technique permet de créer des puces avec une plus forte densité de circuits, plus rapides et moins gourmandes en énergie», a assuré Matsushita.

Une seule puce de ce type, qui intègre quelque 250 millions de transistors, peut réaliser une variété de tâches qui auparavant nécessitaient autant de composants distincts.

Le groupe d'Osaka a commencé d'employer cette technologie de pointe pour produire une nouvelle gamme de circuits intégrés de traitement d'images en haute définition polyvalents. Ces puces sont destinées à être implantées dans une variété de produits électroniques audiovisuels (TV, camescopes, enregistreurs vidéo, téléphones portables...).

Matsushita avait déjà été le premier à fabriquer en série des puces à partir de technologies de gravure en 65 nanomètres mi-2005, alors que la plupart de ses concurrents exploitent encore des procédés en 90 nanomètres ou plus.

Le géant nippon entend en outre maintenir son avance espérant utiliser aux alentours de 2010 un procédé plus fin (32 nanomètres), tout en précisant que la miniaturisation se poursuivrait encore par la suite.

En 2000, Matsushita utilisait des techniques de gravure en 180 nanomètres qui permettaient de fabriquer des puces n'intégrant 24 millions de transistors, soit dix fois mois qu'aujourd'hui.

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