Le groupe d'électronique diversifié japonais Hitachi a indiqué lundi inciter les Chinois à adopter ses minuscules puces électroniques sans contact à identifiant unique pour authentifier des objets et les différencier ainsi des contrefaçons.

Le groupe d'électronique diversifié japonais Hitachi a indiqué lundi inciter les Chinois à adopter ses minuscules puces électroniques sans contact à identifiant unique pour authentifier des objets et les différencier ainsi des contrefaçons.

Hitachi espère notamment que les autorités chinoises choisiront ce système pour la gestion des tickets de l'Exposition universelle de Shanghai en 2010, et si possible pour les Jeux Olympiques de Pékin en 2008.

«Lors d'un événement pour le Nouvel An chinois, nous avons inséré des puces dans les billets d'entrée et avons ainsi détecté un nombre considérable de copies», a expliqué un responsable d'Hitachi, sous couvert d'anonymat.

«Nous pensons que cela a impressionné les autorités», a-t-il ajouté.

La Chine est accusée par ses partenaires commerciaux, à commencer par les États-Unis, d'être devenue l'empire du faux.

Les petits marqueurs électroniques, dotés d'un numéro unique et eux-mêmes considérés comme infalsifiables, sont, selon Hitachi, une solution pour lutter contre ce phénomène.

Les tickets de l'Exposition universelle de Nagoya (centre du Japon) en 2005 étaient munis d'une telle puce électronique de 0,4 millimètre de côté, capable de stocker diverses données.

Depuis, leur taille a encore fortement diminué.

Hitachi travaille sur ces projets avec la filiale nippone du spécialiste américain des bases de données, Oracle, et l'Ubiquitous ID Center, un groupe d'industriels nippons fondé par le professeur Ken Sakamura, spécialiste des technologies de communication et d'identification par radiofréquences (RFID).

L'UID Center a ouvert mi-2006 un laboratoire en Chine avec l'Université de Shanghai.