Anne Wojcicki est une jeune entrepreneure qui fait jaser ces jours-ci. Parce que la compagnie qu'elle a fondée vient de recevoir 3,9 millions de dollars de Google. Mais aussi parce qu'elle est mariée à son cofondateur.

Anne Wojcicki est une jeune entrepreneure qui fait jaser ces jours-ci. Parce que la compagnie qu'elle a fondée vient de recevoir 3,9 millions de dollars de Google. Mais aussi parce qu'elle est mariée à son cofondateur.

La femme de 33 ans a cofondé l'an dernier 23andMe, une compagnie de biotechnologie qui conçoit «de nouvelles manières de rendre l'information génétique plus révélatrice».

La semaine dernière, Google a annoncé avoir pris une participation minoritaire dans l'entreprise d'Anne Wojcicki.

Le PDG de Google a assuré au New York Times que tout avait été «fait dans les règles de l'art» et que Sergey Brin avait été exclu des discussions menant à l'investissement de Google, pour s'assurer que la décision soit objective.

L'histoire de la rencontre entre Sergey Brin, devenu multimillionnaire, et Anne Wojcicki fait presque partie intégrante de l'histoire de Google.

En 1998, la sœur d'Anne, Susan Wojcicki, avait loué le garage de sa maison de Menlo Park à deux jeunes étudiants qui travaillaient à concevoir un moteur de recherche.

Susan est aujourd'hui une vice-présidente de Google.

Et Anne est mariée depuis quelques semaines seulement à Sergey Brin. Un mariage tenu dans le plus grand secret.

Même les invités ont dû patienter avant de savoir où ils allaient. Les invités sont montés à bord du jet privé de Sergey Brin et Larry Page sans savoir où ils allaient, jusqu'à l'atterrissage sur une île privée des Bahamas.

Les futurs époux ont nagé jusqu'à un banc de sable, où ils ont échangé leurs vœux.

Anne Wojcicki est décrite par sa mère comme un «usine à idées». La jeune femme a étudié à l'université Yale, où elle a obtenu un diplôme en biologie.

L'entreprise 23andMe voudrait donner aux gens des informations sur leur profil génétique, et les mettre en contact avec des gens qui ont un profil semblable au leur.

Avec le New York Times