Le groupe d'électronique japonais Fujitsu a indiqué lundi avoir été choisi par un consortium de sept opérateurs japonais et américains pour renforcer les capacités d'un câble de transmission en fibres optiques sous-marin reliant le Japon aux États-Unis.

Le groupe d'électronique japonais Fujitsu a indiqué lundi avoir été choisi par un consortium de sept opérateurs japonais et américains pour renforcer les capacités d'un câble de transmission en fibres optiques sous-marin reliant le Japon aux États-Unis.

Le débit potentiel de ce câble sera plus que doublé par rapport à la configuration initiale pour atteindre 1,28 téraoctet par seconde (1280 gigaoctet par seconde), a précisé Fujitsu dans un communiqué.

Un contrat pour ces travaux a été signé entre le groupe nippon et les opérateurs japonais NTT Communications, KDDI, Softbank ainsi qu'avec les américains AT&T, Qwest, Reach Global Network et Verizon Business.

Les infrastructures sous-marines intercontinentales à très haut-débit sont un élément essentiel aux côtés des satellites pour les échanges de données, le volume de ces dernières ne cessant de croître du fait d'un usage de plus en plus important d'internet à l'échelle mondiale.

Plusieurs autres câbles sous-marins, notamment entre le Japon et la Russie pour desservir l'Europe, sont actuellement en train d'être renforcés.

Les opérateurs préfèrent généralement optimiser des lignes existantes plutôt qu'en installer de nouvelles.

L'augmentation de leur capacité se fait par l'usage d'émetteurs optiques et de terminaux de ligne capables de transmettre et recevoir à plus haut-débit sur des longues distances.

Toutefois, ces infrastructures terrestres sont parfois susceptibles d'être endommagées par les séismes majeurs comme ce fut le cas en Asie en fin d'année dernière.