Lenovo, fabricant chinois d'ordinateurs, passe en tête du classement des entreprises de l'électronique vertueuses, devant Nokia, tandis qu'Apple stagne à la dernière place, selon la troisième édition du guide Greenpeace publié mardi par l'association écologiste.

Lenovo, fabricant chinois d'ordinateurs, passe en tête du classement des entreprises de l'électronique vertueuses, devant Nokia, tandis qu'Apple stagne à la dernière place, selon la troisième édition du guide Greenpeace publié mardi par l'association écologiste.

Globalement, les 14 principaux producteurs de téléphones mobiles et d'ordinateurs notés par Greenpeace en fonction de leur utilisation de substances chimiques dangereuses et de leurs pratiques de recyclage des déchets électroniques, améliorent leur score: neuf dépassent la moyenne contre cinq lors de la première édition de ce guide en août 2006.

Lenovo «est la première entreprise à mettre en place des services de reprise et de recyclage dans tous les pays où sont commercialisés ses produits», indique Greenpeace.

Alors qu'une grande partie des déchets électroniques mondiaux échoue en Chine, «voir une entreprise chinoise assumer ses responsabilités, au moins en matière de gestion des déchets issus de sa propre marque, constitue un signe très encourageant», commente Yannick Vicaire, responsable de la campagne Toxiques de Greenpeace France.

Derrière Lenovo et Nokia, arrivent Sony-Ericsson, Dell et Samsung. Sony-Ericsson est la première entreprise à s'engager sur une échéance au 1er janvier 2008 pour éliminer des substances toxiques telles que les phtalates ou le béryllium, souligne Greenpeace.

Apple, 11ème lors du premier classement, tombée en dernière position en décembre, «n'a pas bougé d'un iota» et stagne en queue du classement.

Les phtalates sont des produits chimiques largement utilisés pour assouplir le plastique et qui peuvent avoir des effets cancérigènes et toxiques.

L'oxyde de béryllium est utilisé en électronique, pour ses propriétés isolantes tout en ayant une bonne conductibilité thermique. Cependant, son utilisation dans les semi-conducteurs a largement cédé la place à d'autres matières beaucoup moins toxiques comme par exemple l'alumine.