Les Têtes à claques apparaissent pour la première fois dans des publicités américaines et ne vendent pas de LCD Shovel, de Willi Waller ou de téléphones Bell, mais bien des sucettes en chocolat! Eh oui, des bonbons, comme dans la réplique célèbre du sketch : «C'est l'Halloween, on veut des bonbons!»

Les Têtes à claques apparaissent pour la première fois dans des publicités américaines et ne vendent pas de LCD Shovel, de Willi Waller ou de téléphones Bell, mais bien des sucettes en chocolat! Eh oui, des bonbons, comme dans la réplique célèbre du sketch : «C'est l'Halloween, on veut des bonbons!»

Pour ces trois nouveaux clips de 15 secondes, Michel Beaudet, le créateur des bestioles aux yeux globuleux, a imaginé des nouveaux personnages mieux définis : deux adolescentes un peu nunuches, un astronaute et deux hommes des cavernes. Tous consomment des sucettes Vertigo, un bonbon offert en trois saveurs : chocolat/caramel, chocolat/fraise et chocolat/crème/biscuit.

Aux États-Unis, ces pubs jouent sur les chaînes câblées Cartoon Network et Nickelodeon (l'équivalent américain de Vrak.tv) depuis lundi. Vous pouvez les voir sur le site vertigocandy.com. Trois nouvelles capsules suivront bientôt.

Les fans des Têtes à claques constateront que le fameux «Oh my God, Oh my God, Oh my God!» de Monique a été récupéré et remis dans la bouche de l'adolescente écervelée. Les fans reconnaîtront aussi le timbre de voix de Michel Beaudet, qui fait parler, en anglais, la plupart des marionnettes. Le tout, avec un accent québécois à couper au couteau.

Et comment Michel Beaudet a-t-il décroché ce contrat? «C'est l'agence Duval Guillaume qui nous a approchés», explique Michel Beaudet, peu loquace sur cette percée américaine.

Chez Duval Guillaume, une agence de publicité belge qui a une antenne à New York, c'est le directeur de création, Tom Van Daele, 26 ans, qui a découvert le site Web des Têtes à claques. «Il a trouvé ça génial», raconte, en entrevue à La Presse, le directeur de l'agence, David Simpson, un Américain qui parle un français impeccable. D'ailleurs, c'était un brin surréaliste de discuter hier avec un New-Yorkais qui connaissait l'utilité d'un Willi Waller 2006.

Dans les plans initiaux, des comédiens anglophones devaient prêter leurs voix aux nouvelles Têtes à claques.

«Mais après plusieurs essais, nous avons constaté que c'était bien plus drôle avec l'accent québécois», constate David Simpson, qui travaille dans le monde de la publicité depuis plus de 20 ans.

L'âge de la clientèle visée par les pubs de Vertigo va de 9 et 16 ans. Selon David Simpson, cette tranche est très ouverte sur le monde, donc il ne devrait pas y avoir de problème avec l'accent des personnages. «C'est très marrant», ajoute-t-il.

Difficile, pour l'instant, de mesurer l'impact des Têtes à claques aux États-Unis, car la campagne vient tout juste d'y apparaître. C'est la compagnie Topps, célèbre pour ses cartes sportives, qui fabrique les sucettes Vertigo. Elle manufacture aussi les Ring Pop (les fameuses suces en bonbon) et la gomme Bazooka.

Le sketch Halloween des Têtes à claques, celui où il est question des Pop Tarts, a été vu plus de 9 millions de fois. C'est le plus populaire de toute la collection.

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