Eric Schmidt, Larry Page et Sergey Brin sont à la tête de l'entreprise la plus en vue du moment, mais leur salaire ne ferait l'envie de personne.

Eric Schmidt, Larry Page et Sergey Brin sont à la tête de l'entreprise la plus en vue du moment, mais leur salaire ne ferait l'envie de personne.

Pour la troisième année consécutive, ils auront un salaire annuel de 1$... du moins officiellement.

C'est ce que révèle un document légal déposé hier par Google.

Le PDG de Google, Eric Schmidt et les deux cofondateurs de l'entreprise avaient réduit leur salaire à 1$ par année en 2004, juste avant l'entrée en bourse de la compagnie.

Il y a fort à parier que les trois dirigeants de Google ne vivront pas pour autant dans la pauvreté, puisqu'ils possèdent de multiples actions de l'entreprise.

Selon des documents déposés l'an dernier, Larry Page, qui aura bientôt 34 ans, détient 32,1 millions d'actions de Google, d'une valeur d'environ 14,2 milliards de dollars US.

Âgé de 33 ans, son collègue Sergey Brin en détient quant à lui 31,6 millions, ce qui représente 13,9 milliards de dollars américains.

Eric Schmidt n'est pas en reste. Ses 12,5 millions d'actions valent environ 5,5 milliards de dollars US.

Au cours de la dernière année, les trois patrons de Google ont vendu certaines de leurs actions. Mais, selon l'entreprise, ils n'ont pas reçu de bonus.

Ce ne sont pas les seuls dirigeants d'entreprises à s'octroyer un dollar par année. Steve Jobs, d'Apple, et Terry Semel, de Yahoo, gagnent le même salaire.

Un bonus pour Terry Semel

Mais le PDG de Yahoo n'a pas lui non plus à se contenter de ce maigre salaire.

En 2006, il a reçu un bonus de 25,7 millions de dollars US en actions, ce qui représente 80% du maximum auquel il était éligible. C'est ce qu'a révélé Yahoo dans des documents remis à la Securities and Exchange Commission américaine.

Les actions de Yahoo ont pourtant perdu plus du tiers de leur valeur au cours de l'année 2006, Yahoo arrivant difficilement à rattraper Google dans la course aux dollars de la publicité ciblée sur les moteurs de recherche.

Pour Terry Semel toutefois, ce bonus est moins important que celui reçu en 2005, lorsque les actions de Yahoo valaient plus cher. Son bonus avait alors été constitué de 1,3 millions d'actions, pour une valeur de près de 52,9 millions de dollars US.