Le cofondateur de Google, Larry Page, affirme que son entreprise s'intéresse de près à l'intelligence artificielle et que celle-ci n'est peut-être pas si loin d'être réalité.

Le cofondateur de Google, Larry Page, affirme que son entreprise s'intéresse de près à l'intelligence artificielle et que celle-ci n'est peut-être pas si loin d'être réalité.

«Nous avons des gens chez Google qui tentent de développer de l'intelligence artificielle et qui veulent le faire à grande échelle. Ce n'est pas si loin que ce que pensent les gens», a dit Larry Page à une rencontre de l'Association américaine pour l'avancement de la science tenue la semaine dernière.

Ce n'est pas la première fois que le cofondateur de Google parle d'intelligence artificielle.

Lors d'une conférence donnée à Londres en mai 2006, il avait déclaré que l'engin de recherche «ultime» en serait un qui «comprendrait tout ce qu'on lui demanderait et qui donnerait une réponse exacte instantanément».

Larry Page a en outre exhorté les scientifiques qui assistaient à sa conférence à rendre leurs recherches plus accessibles et à les mettre en valeur.

«Presque toute la croissance économique du monde est due au progrès technologique. Comme société, nous n'y portons pas suffisamment attention. La science a un problème de marketing. Si la croissance mondiale est due à la science et à la technologie et que personne ne s'intéresse à vous, vous avez un sérieux problème de marketing», a dit Larry Page.

Pour régler cette question, Larry Page propose aux scientifiques d'occuper davantage des rôles de leaders dans la société.

Il leur suggère par exemple de s'impliquer en politique, de manière à prendre des décisions en matière de financement de la recherche.

Le cofondateur de Google a également appelé les scientifiques à rendre leurs recherches disponibles en version numérique.

Il souhaite que la popularité de sites comme YouTube et Google Video encouragent les scientifiques à s'y aventurer.

Larry Page aimerait voir «une boîte à l'arrière de chaque salle de classe» de manière à ce que chaque professeur n'ait qu'à appuyer sur un bouton pour que tout ce qu'il dit se retrouve sur le Net. «C'est important de tout y mettre», dit-il.

Avec CNET et The Guardian