Le géant de l'informatique Apple va installer au printemps sa plate-forme de vente en ligne de vidéos à Luxembourg, premier pas pour conquérir le marché européen, a affirmé mardi à l'AFP le ministre de l'Economie du Grand Duché, Jeannot Krecké.

Le géant de l'informatique Apple va installer au printemps sa plate-forme de vente en ligne de vidéos à Luxembourg, premier pas pour conquérir le marché européen, a affirmé mardi à l'AFP le ministre de l'Economie du Grand Duché, Jeannot Krecké.

«Apple va étendre ses activités de commerce électronique au Luxembourg en lançant au printemps prochain sa plate-forme iTunes Video pour la vente de vidéos en Europe», a indiqué le ministre, confirmant des informations de presse.

Selon Jeannot Krecké, les dirigeants de la firme américaine ont «discuté depuis plusieurs mois» avec les autorités luxembourgeoise pour l'implantation de cette plate-forme.

«Il s'agira de diffuser des séries télévisées et des longs métrages dans différents pays européens», a précisé M. Krecké. Le ministre de l'Economie n'a pas souhaité apporter plus de précisions sur les plans de la firme.

Apple a ouvert en 2005 à Luxembourg iTunes Music Store, sa plate-forme européenne pour la vente de musique en ligne. Le groupe avait choisi le Grand-Duché en raison du taux de TVA très avantageux sur les services en ligne, notamment le téléchargement de contenu.

Ce taux s'élève à 15% au Luxembourg, contre 19,6% en France par exemple. Il s'agit de l'un des taux de TVA les plus bas en Europe.

Le Luxembourg héberge déjà les grands noms du commerce électronique mondial en raison précisément de ce taux de TVA avantageux. Les géants américains du commerce en ligne comme Amazon ou AOL y ont implanté leurs plate-formes européennes. La firme de logiciel Digital Rivers a également ouvert en février 2006 une filiale au Grand-Duché pour la vente en ligne de ses produits à travers l'Europe.

«L'extension des activités de Apple au Grand-Duché s'inscrit dans la continuité de la politique que le gouvernement luxembourgeois mène depuis plusieurs années pour attirer les entreprises des nouvelles technologies et de commerce électronique», a assuré Jeannot Krecké.