Plusieurs associations européennes de consommateurs ont appelé lundi à la mise en oeuvre avant fin septembre 2007 de l'interopérabilité --la compatibilité entre différents types de matériel pour télécharger des fichiers--, avec Apple en ligne de mire, dans un communiqué.

Plusieurs associations européennes de consommateurs ont appelé lundi à la mise en oeuvre avant fin septembre 2007 de l'interopérabilité --la compatibilité entre différents types de matériel pour télécharger des fichiers--, avec Apple en ligne de mire, dans un communiqué.

«Les organisations de consommateurs européennes ont décidé d'unir leur force dans leur combat contre Apple», souligne le texte, qui regroupe les «ombudsman» norvégien et finlandais, la Fédération des organisations de consommateurs allemandes (VZBV) et l'organisation française UFC-Que Choisir.

«Notre objectif est de permettre à tous les utilisateurs en Europe de la plateforme iTunes de bénéficier de conditions d'usage des fichiers justes», ajoute-t-il, soulignant que tous les signataires ont engagé des procédures en justice en 2006 en ce sens.

Le texte demande à Apple la mise en oeuvre avant la fin septembre 2007 de l'interopérabilité, qui permet au consommateur de lire n'importe quel fichier sur n'importe quel matériel.

Un possesseur de baladeur iPod d'Apple, marque qui écrase le marché mondial, ne peut acheter de la musique protégée que sur le site iTunes de la firme à la pomme.

Les associations estiment qu'Apple peut négocier avec les éditeurs une exploitation sans DRM, accorder une licence de son DRM, ou mieux encore, développer avec d'autres un DRM standard.

Les DRM («Digital Rights Management») servent à vérifier si le consommateur a le droit d'écouter un morceau acheté sur internet, de fixer le nombre de copies qu'il lui est permis de faire et de surveiller les transferts vers les différents appareils numériques (baladeurs, ordinateurs...).

Les organisations réclament la suppression des clauses «abusives» qui autorisent iTunes à modifier unilatéralement le contrat sans l'accord du consommateur, à limiter sa responsabilité en cas de dommage causé au consommateur par les produits vendus sur le site, et à empêcher le consommateur en cas de litige de recourir à la législation de son pays.