Les étudiants de l'Université de Montréal ont dénoncé, lundi, l'imposition de nouveaux frais «technologiques», qui atteignent 60 $ par session.

Les étudiants de l'Université de Montréal ont dénoncé, lundi, l'imposition de nouveaux frais «technologiques», qui atteignent 60 $ par session.

Ces frais doivent en principe servir au développement des technologies de l'information.

Toutefois, la Fédération des associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal (FAECUM) souligne que la direction a également réduit de 7 pour cent les budgets alloués aux technologies de l'information, soit une coupe d'environ 1,3 million $.

Les nouveaux frais permettront à l'institution de récolter environ 4,3 millions $ auprès des étudiants. Or, la FAECUM soutient que cette somme ne servira qu'à combler la compression de 1,3 million $ et payer l'augmentation annuelle des coûts informatiques, qui s'élève à 3 millions $.

Les étudiants accusent donc la direction de se servir des étudiants pour financer le déficit de l'université.

La FAECUM demande à la direction de retirer ces nouveaux frais, d'entamer un dialogue sur cette question, et promet une nouvelle manifestation mercredi devant le pavillon principal de l'université.