Un mois après son acquisition de YouTube.com pour 1,65 milliard, Google s'est engagé dans une ronde intense de négociations avec les grandes compagnies médiatiques pour qu'elles acceptent de mettre leur contenu sur le site de vidéos en ligne.

Un mois après son acquisition de YouTube.com pour 1,65 milliard, Google s'est engagé dans une ronde intense de négociations avec les grandes compagnies médiatiques pour qu'elles acceptent de mettre leur contenu sur le site de vidéos en ligne.

Selon le Financial Times, le PDG de Google, Eric Schmidt a rencontré des dirigeants de CBS, Viacom, Time Warner et News Corp, notamment, pour leur offrir des dizaines de millions de dollars pour qu'ils diffusent leur contenu sur YouTube.

Google veut obtenir la permission des grandes entreprises médiatiques de mettre du contenu en ligne, de manière à éviter une vague de poursuites.

Des analystes croient que si Google échoue dans sa tentative de faire passer YouTube dans la légalité, le site Internet pourrait connaître le même destin que Napster, un site Internet qui avait connu une immense popularité avant que les poursuites ne le forcent à fermer en 2001.

Fondé en 2005, le site YouTube a connu une croissance fulgurante, devenant rapidement le site Internet de vidéos le plus populaire en ligne.

Mais une grande partie du matériel disponible sur le site appartient à de grandes entreprises médiatiques et est protégé par les droits d'auteur.

Récemment, la firme Bernstein Research estimait qu'environ 60% des vidéos les plus consultés sur YouTube contenaient du matériel commercial, sans toutefois préciser quelle portion de ce matériel était protégée par les droits d'auteur.

Sony BMG, Warner Music et Universal Music ont déjà signé des ententes avec YouTube pour fournir leur contenu en échange d'une partie des revenus publicitaires.

La politique actuelle de YouTube est de retirer du contenu protégé par les droits d'auteur lorsque la demande lui est faite. Le site s'est toutefois attiré plusieurs critiques en raison de ce système, que plusieurs jugent défaillant.

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