La croissance du Web et l'importance que prend le marché de la publicité en ligne font en sorte que les entreprises québécoises qui oeuvrent dans ce domaine sont en pénurie de main d'œuvre.

La croissance du Web et l'importance que prend le marché de la publicité en ligne font en sorte que les entreprises québécoises qui oeuvrent dans ce domaine sont en pénurie de main d'œuvre.

La section québécoise du Bureau de la publicité interactive du Canada a récemment fait un sondage maison auprès de quelques uns de ses membres et a constaté que dans certaines entreprises, il y avait jusqu'à 20 postes d'ouverts.

«Tant pour la conception de site Web, le design, l'ergonomie et le référencement, il y a de la grosse demande de main d'œuvre. Et il n'y a pas assez de gens compétents pour remplir tous les postes», dit Samuel Parent, directeur régional du Bureau de la publicité interactive.

Programmeurs Web, gestionnaires de projets, représentants publicitaires, directeurs de compte et directeurs artistique sont notamment recherchés par les entreprises québécoises qui oeuvrent sur le Web.

Le problème de pénurie de main d'oeuvre sera difficile à régler, dit Samuel Parent.

«C'est un problème complexe, reconnaît-il. Des gens qui ont de l'expérience dans le marché, on peut presque les compter sur les doigts d'une main. Et la demande augmente plus vite que l'on peut trouver d'employés. La plus importante solution pour répondre aux besoins à long terme, c'est la formation.»

En attendant, les employeurs devront eux-mêmes former des gens et être plus flexibles.

«Ils n'ont pas le choix, dit Samuel Parent. Ils sont tous en train de regarder à gauche et à droite, soit pour trouver des gens qui sortent de l'université et qui ont peu ou pas d'expérience, soit pour aller voir chez les concurrents.»

Le Bureau de la publicité interactive du Canada mettra bientôt une section d'offres d'emplois sur son site Internet, de manière à aider ses membres à trouver des employés.

«Il faut trouver comment mettre nos membres en relation avec d'autres associations sans que celles-ci ne se sentent cannibalisées parce qu'on vient leur voler leurs membres. C'est un beau problème», conclut Samuel Parent.

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