Plus de 8000 actions judiciaires sont en cours contre le téléchargement illégal de musique dans le monde, y compris les premières jamais lancées au Brésil ou en Pologne, a annoncé mardi la Fédération internationale de l'industrie phonographique (IFPI).

Plus de 8000 actions judiciaires sont en cours contre le téléchargement illégal de musique dans le monde, y compris les premières jamais lancées au Brésil ou en Pologne, a annoncé mardi la Fédération internationale de l'industrie phonographique (IFPI).

Ces actions représentent la dernière vague internationale de représailles menées par l'industrie du disque pour dissuader les utilisateurs d'enfreindre les droits de propriété intellectuelle, et les inciter à utiliser les services légaux de téléchargement de musique digitale. Elle s'accompagne, insiste l'IFPI, de mesures d'éducation des plus jeunes pour leur apprendre à privilégier le téléchargement légal.

«Les consommateurs peuvent se procurer légalement de la musique avec une facilité inimaginable il y a quelques années (...). Et pourtant certains continuent de consommer de la musique illégale, sans respecter le travail de création des artistes, des compositeurs et des producteurs», a expliqué John Kennedy, directeur général de l'IFPI.

«C'est pourquoi nous poursuivons à regret notre campagne d'actions judiciaires, qui monte d'un cran aujourd'hui», a-t-il ajouté.

Ces 8000 actions en cours dans 17 pays portent à 13 000 le nombre de poursuites judiciaires hors des États-Unis, précise l'IFPI. Chaque poursuite se solde par une amende atteignant en moyenne 2 400 euros (3415$ CA).

Les plus gros marché illégal d'Europe de l'est, la Pologne, est visé pour la première fois. L'industrie, en collaboration avec la police, cherche en priorité à identifier les individus qui proposent en ligne des contenus illégaux.

De même, le Brésil, premier marché d'Amérique du Sud avec plus d'un milliard de morceaux de musique échangés illégalement l'année dernière, se retrouve dans le viseur de l'industrie pour la première fois.