Intel, premier fabricant de puces électroniques au monde, a remporté mardi une décision du tribunal qui limite les prétentions antitrust de son plus proche concurrent, Advanced Micro Devices, à celles qui couvrent les ventes aux États-Unis.

Intel, premier fabricant de puces électroniques au monde, a remporté mardi une décision du tribunal qui limite les prétentions antitrust de son plus proche concurrent, Advanced Micro Devices, à celles qui couvrent les ventes aux États-Unis.

Le juge Joseph J. Farnan Jr, de Wilmington, dans le Delaware, a accueilli la motion de Intel pour exclure les prétentions touchant le commerce étranger présentées par Advanced Micro, de Sunnyvale, en Californie.

Le juge a cité à cette fin une absence de juridiction.

Advanced Micro a poursuivi Intel l'an dernier, soutenant que la compagnie a bâti sa domination sur le marché mondial des microprocesseurs en étouffant la concurrence et en tentant de contraindre les clients de ne pas acheter des produits d'Advanced Micro.

Le juge Farnan a maintenu l'assertion de Intel voulant qu'Advanced Micro cherche à obtenir des dommages-intérêts en se fondant principalement sur les ventes, dans les pays étrangers, de ses microprocesseurs de fabrication allemande, pays où les tribunaux américains n'ont aucune compétence.

«En surface, on dirait que ce n'est pas très positif pour Advanced Micro», commente Doug Freedman, analyste d'American Technology Research, à San Francisco.

Hier (mercredi), le titre d'Intel a gagné 43 cents US, à 20,39 $US, à la Bourse NASDAQ.

Avant la journée d'hier, l'action avait reculé de 20 % cette année, pire performance parmi les membres de l'indice Dow Jones.

Le titre d'AMD, qui est en baisse de 15 % cette année, a reculé de 67 cents US, à 25,32 $US, à la Bourse de New York.