Le célèbre vendeur de meubles Ikea s'intéresse à la question de la robotique. Dans quel but? Aider le client désemparé face au montage d'un meuble, aux vis qui manquent, aux planches abîmées...
Le célèbre vendeur de meubles Ikea s'intéresse à la question de la robotique. Dans quel but? Aider le client désemparé face au montage d'un meuble, aux vis qui manquent, aux planches abîmées...
L'université californienne de Stanford travaille sur un robot capable d'assembler le meuble nommé Billy (une bibliothèque) dont le fabricant a vendu prés de 1 million d'exemplaires.
L'initiative est venue du professeur en science de l'informatique Andrew Ng.
«Je me suis acheté deux meubles Billy à assembler soi-même. Après une longue bataille pour monter le premier, je me suis soudainement rendu compte que j'avais utilisé des pièces du second, a-t-il dit au Times Online. Là, j'ai réalisé que je pourrais faire quelque chose de plus agréable que de perdre mon temps à me battre avec un meuble»
Pour ce brillant scientifique d'une trentaine d'années, né à Londres, mais expatrié en Californie, monter une bibliothèque est plus compliqué que de modifier un code source dans un programme.
Il a eu l'idée d'un robot capable de faciliter le montage du meuble.
Pour ce fils d'un docteur de Hong Kong, le défi peut être relevé assez rapidement.
«Mon idée est de réunir toutes les avancées technologiques qui vont nous permettre de créer un robot multitâche qui sans programmation spécifique pourrait répondre à un ensemble de requêtes», dit Andrew Ng.
«Ce robot devra être mobile et fort pour manipuler l'emballage et habile, intelligent, pour trouver la bonne vis et repérer son emplacement sans faire d'erreur» dit-il.
Selon lui, son «Robot Billy» pourrait prendre entre trois et dix ans à élaborer, mais le projet est lancé. Son équipe a déjà réalisé un robot capable d'ouvrir et de fermer les portes, et de préparer puis lancer le lave-vaisselle.
Un porte-parole d'Ikea, Wendy Clark, a de son côté très bien accueilli la nouvelle. «J'aimerais bien, au moins une fois, utiliser un robot», a-t-elle dit.