Londres vient de donner le feu vert à l'extradition vers les États-Unis de Gary McKinnon. Celui-ci s'était infiltré dans le réseau informatique du gouvernement américain.

Londres vient de donner le feu vert à l'extradition vers les États-Unis de Gary McKinnon. Celui-ci s'était infiltré dans le réseau informatique du gouvernement américain.

Le gouvernement britannique a donné son autorisation à l'extradition de Gary McKinnon le 4 juillet. L'homme, qui se bat depuis plusieurs années pour éviter d'être extradé, a deux semaines pour en appeler de cette décision.

«Je suis triste, mon sentiment actuel est d'être abandonné par mon propre gouvernement» a déclaré Gary McKinnon à l'annonce de cette décision.

Il a indiqué à la BBC son intention d'en appeler.

Arrêté en novembre 2002, l'homme de 40 ans est accusé de s'être introduit dans les réseaux informatiques utilisés par la Nasa, l'armée et le département de la Défense.

Les autorités américaines estiment que ces intrusions ont causé 700 000 dollars de dommages. Selon elles, il aurait fallu des mois pour rétablir le système informatique après l'attaque.

Gary McKinnon risque plusieurs dizaines d'années d'emprisonnement et des amendes de plusieurs millions de dollars.

Le pirate n'a jamais nié qu'il s'était infiltré dans les réseaux informatiques du gouvernement américain entre février 2001 et mars 2002.

Il affirme toutefois qu'il n'était motivé que par la curiosité et qu'il a pu pénétrer les réseaux en raison de la faiblesse de ceux-ci.