Vincent Ferrari avait entendu bien des histoires d'horreur de la part de personnes qui avaient eu des difficultés à annuler leur abonnement à Internet avec le fournisseur AOL.
Vincent Ferrari avait entendu bien des histoires d'horreur de la part de personnes qui avaient eu des difficultés à annuler leur abonnement à Internet avec le fournisseur AOL.
Quand il a lui-même voulu annuler son abonnement, il a décidé d'enregistrer la conversation, juste au cas, et de la mettre sur son site.
L'échange qu'il a eu avec le représentant d'AOL a dépassé ses attentes.
Après qu'il ait patienté pendant une quinzaine de minutes, John répond. Vincent Ferrari lui explique qu'il veut simplement annuler son abonnement parce qu'il ne l'utilise plus.
Mais John ne l'entend pas ainsi. Après lui avoir demandé les raisons qui le poussent à annuler son abonnement, il l'obstine sur l'utilisation qu'il fait de son compte Internet.
«Je ne sais pas comment rendre ça plus clair, donc je vais le répéter une dernière fois: annulez mon compte», dit calmement Vincent Ferrari.
«Je tente simplement de vous aider», dit John.
Dans une ultime tentative de garder son abonné, le représentant d'AOL demande à Vincent Ferrari, qui a 30 ans, s'il peut parler à son père.
«Le fait saillant, selon moi? Quand il a demandé à parler à mon père, alors que le compte est le mien, le nom sur le compte est le mien, et la carte qui sert à payer les comptes est à mon nom», écrit Vincent Ferrari sur son blogue.
Devant l'ampleur qu'a prise l'anecdote, AOL a réagi publiquement.
«Chez AOL, nous avons une politique de tolérance zéro pour les incidents de cette nature qui est totalement regrettable et absolument inexcusable» a écrit la compagnie, en indiquant que l'employé en question avait été renvoyé.
S'il admet se sentir légèrement coupable, le blogueur new-yorkais dit croire que l'employé s'est lui même mis dans le pétrin.
Vincent Ferrari accumule depuis les entrevues avec les médias. Et les commentaires sur son blogue...
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Des extraits de la conversation téléphoniques