Le Japon a insisté, lors d'une réunion du G8 jeudi et vendredi à Moscou, sur la nécessité de garde-fous pour assurer une éthique des technologies de l'information et protéger les enfants contre les sites internet et informations nocives.

Le Japon a insisté, lors d'une réunion du G8 jeudi et vendredi à Moscou, sur la nécessité de garde-fous pour assurer une éthique des technologies de l'information et protéger les enfants contre les sites internet et informations nocives.

«J'ai personnellement souligné que les technologies de l'information étaient importantes pour l'avancement de l'enseignement à travers le monde mais que dans le même temps elles n'étaient pas la panacée», a déclaré à l'AFP la secrétaire parlementaire du ministère japonais de l'Education et des Sciences, Haruko Arimura.

Mme Arimura venait d'achever avec ses collègues de l'Education du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Russie) mais aussi de Chine, d'Inde, du Kazakhstan, d'Afrique du Sud, du Brésil et du Mexique des discussions sur l'éducation. Le G8 est présidé cette année par la Russie.

«Nous devons promouvoir une morale, une éthique de l'information afin que nos enfants aient la capacité ou les connaissances suffisantes pour choisir des informations fiables et se protéger des sites internet nocifs et antisociaux», a-t-elle expliqué.

«Il peuvent être exposés si facilement» à ces dangers, a ajouté la responsable japonaise.

Dans leur déclaration finale, les ministres «ont réaffirmé leur engagement à promouvoir une utilisation plus efficace des technologies de l'information dans l'éducation».

Mme Arimura a rappelé la contribution de son pays dans le domaine de l'accessibilité de l'éducation à tous, un des grands thèmes de la réunion avec la formation continue, l'enseignement professionnel et l'importance de l'éducation dans l'intégration des migrants.

«Nous avons apporté une contribution équivalente à 928 millions de dollars, essentiellement pour des pays d'Asie et d'Afrique en développement, à travers nos relations bilatérales et multilatérales» sur trois ans (2002-05), a-t-elle dit en ajoutant que le Japon allait «renouveler sa contribution».