Les employés du réseau de la santé doivent dénoncer le collègue qui télécharge une chanson sur son ordinateur ou qui participe à un jeu dans Internet au même titre que celui qui visionne des fichiers de pornographie juvénile au boulot.

Les employés du réseau de la santé doivent dénoncer le collègue qui télécharge une chanson sur son ordinateur ou qui participe à un jeu dans Internet au même titre que celui qui visionne des fichiers de pornographie juvénile au boulot.

La plus récente mouture de la Directive de sécurité : utilisation éthique des technologies de l'information du ministère de la Santé répertorie une quinzaine de catégories d'usages interdits des ordinateurs. Et force «chaque personne» à signaler les transgressions.

Vérification

Aussi, tout employé pourra être soumis à une «vérification particulière» par le sous-ministre ou le dirigeant de son organisme. Une dénonciation pourrait même conduire les policiers de la Sûreté du Québec dans le bureau du criminel, peut-on lire.

Il est donc interdit d'utiliser des technologies de l'information (TI) pour harceler une personne, divulguer à tout vent de l'information nominative sur les citoyens et télécharger des images de pornographie ou des fichiers haineux, racistes, sexistes...

Il est aussi défendu d'utiliser les TI pour écouter la radio ou la télévision en continu dans Internet, télécharger de la musique, des films et des logiciels ou de jouer à des jeux en ligne.

Côté syndical, le ministère condamne l'utilisation des TI pour «exercer des moyens de pression ou soutenir de tels moyens à des fins de manifestation ou d'incitation à des manifestations». Un employé ne peut pas plus se servir des TI «pour des fins de relations de travail», à moins d'obtenir une permission spéciale.