Le PDG de Google, Eric Schmidt, dit s'attendre à une concurrence accrue avec Microsoft lorsque sortira sa nouvelle version de Windows, Vista, prévue début 2007, dans une interview à paraître mercredi dans La Tribune.

Le PDG de Google, Eric Schmidt, dit s'attendre à une concurrence accrue avec Microsoft lorsque sortira sa nouvelle version de Windows, Vista, prévue début 2007, dans une interview à paraître mercredi dans La Tribune.

«Il n'y a pas de doute. La concurrence avec Microsoft va s'intensifier lorsque Vista sortira», affirme Eric schmidt, tout en écartant d'éventuels projets dans le secteur des systèmes d'exploitation ou des suites bureautiques en jugeant: «Personne ne me prendrait au sérieux».

Le nouveau système d'exploitation de Microsoft doit sortir en janvier 2007 et intégrer des fonctions de recherche sur internet.

Le patron de Google a aussi affirmé la nécessité pour son groupe de mieux communiquer et a annoncé son intention de rencontrer régulièrement la presse internationale «pour répondre aux questions que le monde se pose sur Google».

Le titre Google avait été malmené en bourse le 8 mars après une maladresse du groupe, qui avait publié par erreur sur son site internet des prévisions de revenus publicitaires non destinées aux analystes.

Interrogé sur le projet de moteur de recherche européen Quaero, Eric Schmidt a ironisé, déclarant que Quaero est «très positif pour Google», car les efforts de recherche publique dans ce domaine lui permettrait ensuite d'embaucher les meilleurs cerveaux formés dans les universités publiques.

«Il n'est pas question de quitter la France. Les lois y sont différentes, notamment dans le domaine des marques déposées, et nous devons les respecter», a-t-il par ailleurs déclaré.

Le moteur de recherche avait été condamné en février 2005 par le tribunal de grande instance (TGI) de Paris à payer 200 000 euros de dommages-intérêts à la société Louis Vuitton pour contrefaçon de marques, concurrence déloyale et publicité trompeuse.

Google avait en effet proposé sur ses sites un service publicitaire permettant d'associer des mots tels que «imitation» ou «copies» avec des noms de marques comme Vuitton, ce qui entraînait l'apparition de publicité pour des contrefaçons aux côtés du site officiel de la marque.