Le Regroupement de l'industrie de l'électronique du Québec a pour la première fois une présidente: il s'agit de Mireille Jean, cofondatrice de la compagnie TRIONIQ.

Le Regroupement de l'industrie de l'électronique du Québec a pour la première fois une présidente: il s'agit de Mireille Jean, cofondatrice de la compagnie TRIONIQ.

Nommée à ce poste il y a une dizaine de jours, madame Jean entend particulièrement s'intéresser aux nouvelles législations environnementales pour l'industrie.

«C'est un défi pour l'industrie, mais ça peut également poser de belles opportunités d'affaires», dit-elle.

Regroupant une centaine de joueurs de l'électronique dispersés à travers la province, le Regroupement de l'industrie de l'électronique représente l'industrie québécoise depuis six ans.

Relativement peu connue au Québec, l'industrie de l'électronique est pourtant bien présente.

La nouvelle présidente du Regroupement affirme que l'industrie québécoise de l'électronique fait face à la concurrence de l'Asie.

«Les Asiatiques, notamment la Chine et Taiwan, ont des prix compétitifs et des installations de pointe. Ça rentre dans le corps de l'industrie. On s'en sortira, mais pas chacun dans notre coin.»

Quant à sa propre nomination à la tête du regroupement d'une industrie qui «n'est pas un monde de femmes», Mireille Jean s'en dit fière.

«Si ça peut casser l'image selon laquelle la femme est non présente dans l'industrie et si je peux être un exemple pour d'autres personnes, tant mieux. Je suis fière de tirer mon épingle du jeu.»