Tourisme Québec a enregistré 11,6 millions de demandes de renseignements émanant du monde entier en 2005. C'est six fois plus qu'il y a six ans. L'explication tient en trois mot: le site BonjourQuebec.com . En 1999, l'agence gouvernementale responsable du tourisme avait traité un million de demandes de renseignements au téléphone ou dans ses comptoirs d'information. Le site BonjourQuebec.com, qui venait d'être lancé en collaboration avec Bell Canada, enregistrait pour sa part un nombre équivalent de consultations.

Tourisme Québec a enregistré 11,6 millions de demandes de renseignements émanant du monde entier en 2005. C'est six fois plus qu'il y a six ans. L'explication tient en trois mot: le site BonjourQuebec.com . En 1999, l'agence gouvernementale responsable du tourisme avait traité un million de demandes de renseignements au téléphone ou dans ses comptoirs d'information. Le site BonjourQuebec.com, qui venait d'être lancé en collaboration avec Bell Canada, enregistrait pour sa part un nombre équivalent de consultations.

«En 2005, nous avons traité 11,1 millions de visites sur le site et 500 000 demandes de renseignements au téléphone ou aux comptoirs d'un des centres Infotouristes», révèle Henri Chapdeleine, patron de la direction générale des services aux clientèles touristiques de Tourisme Québec. Bref, Internet a supplanté le téléphone comme canal d'informations dans le secteur du tourisme.

Ces consultations sur le site se sont notamment traduites par la vente en ligne de 81 300 nuitées d'hébergement en 2005. Une augmentation de 12 % sur l'année précédente. Les internautes ont également acheté 1700 forfaits l'an dernier, comparativement à moins de 1000 en 2004.

«Les consommateurs hésitent à réserver en ligne les produits plus complexes», constate Henri Chapdeleine. Malheureusement, la croissance exponentielle des consultations en ligne ne s'est pas traduite par un afflux supplémentaire de touristes dans la province, puisque le nombre de visiteurs internationaux stagne, quand il ne diminue pas.

Près de la moitié des visites sur le site (44 %) viennent des États-Unis et nos voisins ont acheté 17 % des 81 000 nuitées transigées sur Internet. Pourtant le nombre de touristes américains accusait une baisse en 2005.» Mais il faut tenir compte de facteurs externes, comme la hausse du dollar canadien qui s'échange aujourd'hui aux alentours de 85 cents américains, contre 70 cents il y a deux ans, dit Henri Chapdeleine. On pourrait aussi évoquer leurs réticences à franchir la frontière parce que le Canada a refusé d'appuyer la guerre en Irak et d'être partie prenante au bouclier antimissile. Cela dit, avec près de six fois plus de consultations qu'en 1999, nous avons quand même réussi à remplir le mandat qui nous était assigné, soit positionner les différentes régions du Québec sur Internet.»

BonjourQuebec.com se classe parmi les sites institutionnels d'informations touristiques les plus fréquentés du monde, au même niveau que le Royaume Uni, par exemple, et un peu sous celui de la Suisse (13 millions de visites).

Quant aux transactions réalisées en ligne, 30 % sont le fait de consommateurs québécois, 28 % proviennent des provinces canadiennes, 17 % des États-Unis et 25 % d'outre-mer. Il y a deux ans, seulement 16 % des réservations émanaient d'outre-mer.

Le site sera complètement redessiné ce printemps. Les internautes pourront alors y acheter des billets d'avion et de train, et seront en mesure de louer des voitures en ligne.