Malgré de bonnes ventes à Noël, Electronic Arts décide de se «réaligner». Le premier éditeur mondial de jeux vidéo met des employés à pied.

Malgré de bonnes ventes à Noël, Electronic Arts décide de se «réaligner». Le premier éditeur mondial de jeux vidéo met des employés à pied.

L'entreprise américaine a ainsi annoncé le licenciement de 5% de ses effectifs, soit environ 325 à 350 personnes sur 6 500 à 7 000 employés.

Ces licenciements vont toucher les sites de Redwood Shores en Californie, de Tiburon en Floride et de Vancouver. Le studio de Vancouver emploie plus de 1000 personnes.

Le studio de Montréal sera toutefois épargné. Les travailleurs de la métropole ont eu la mission de concevoir le jeu de hockey NHL 2007, dont la version précédente avait été développée au studio de Vancouver.

«Electronic Arts fait ce réalignement comme il s'en fait dans toute l'industrie. Les priorités sont remises dans l'ordre et ça montre que le studio de Montréal est une priorité», dit Alain Tascan, directeur général d'Electronic Arts au Québec.

Par ailleurs, Alain Tascan dit ne pas avoir obtenu de réponse à sa lettre envoyée plus tôt cette semaine à Ubisoft, mais ne pas perdre espoir que «les gens d'Ubisoft aient une lumière qui scintille dans leur tête».

Electronic Arts s'insurge des contrats imposés par Ubisoft à ses salariés, contrats qui les empêchent de travailler pour un concurrent pendant un an.

Dans sa lettre, Alain Tascan exhortait Ubisoft à «cesser sa pratique illégitime visant à contraindre des personnes talentueuses à signer des contrats d'emploi qui limitent leur liberté de création et leur liberté économique.»

Le directeur général d'Electronic Arts affirme ne pas avoir envie d'aller en cour et n'avoir aucune intention de faire signer à ses employés des contrats semblables à ceux d'Ubisoft.

«On protège notre confidentialité, dit Alain Tascan, mais on n'empêche pas nos travailleurs d'aller ailleurs.»