Pour environ 120 $, on obtient une étiqueteuse haut de gamme, très simple d'utilisation et qui peut ajouter au look professionnel de notre environnement bureautique (bureau maison ou petit bureau). Mais attention, ses consommables ne sont pas donnés !

Pour environ 120 $, on obtient une étiqueteuse haut de gamme, très simple d'utilisation et qui peut ajouter au look professionnel de notre environnement bureautique (bureau maison ou petit bureau). Mais attention, ses consommables ne sont pas donnés !

Le bon: Grande convivialité, qualité remarquable, clavier QWERTY, consommables pour tous les goûts

Le mauvais: En mode pile, nécessite six AA, l'écran LED laisse à désirer, le câble USB n'est pas fourni, l'utilisation régulière peut s'avérer dispendieuse.

La morale: Pour environ 120 $, on obtient une étiqueteuse haut de gamme, très simple d'utilisation et qui peut ajouter au look professionnel de notre environnement bureautique (bureau maison ou petit bureau). Mais attention, ses consommables ne sont pas donnés !

Le détail: Étrangement, je m'amuse ces temps-ci avec une étiqueteuse Brother, la PT-1950, un petit dispositif tout mignon qui ressemble à ces machines à écrire portatives des années 60, mais en plus petit, avec lequel je m'amuse à faire des étiquettes en plastic laminé. Je vous jure. Si j'ai dit étrangement, c'est que je conçois qu'il serait plus normal pour ma réputation que l'on m'aperçoive en train de disséquer un PC, de comparer deux cartes graphiques ou de discourir sur tel logiciel.

Mais c'est surtout que je ne fais pas partie de la classe de gens apte à utiliser ce genre d'équipement. Car pour arriver au même résultat (ou presque), je n'aurais qu'à m'acheter une boîte d'autocollants en papier sur lesquels j'écrirais avec un marqueur et ça me coûterait beaucoup moins cher. Mais ça ne ferait pas aussi propre, pas aussi professionnel, ça ne durerait pas aussi longtemps, ça déchirerait, bref, ça ferait misère noire.

Je mets ici le doigt sur le principal problème avec les étiqueteuses : elles ne s'adressent pas à tout le monde. Elles apparaissent farfelues aux gens qui se contentent de tout faire à la main dans leur bureau et ne plaisent qu'à ceux qui recherchent un look moins broche à foin ou plus design.

J'ai beau vous avouer que je suis du genre à tout faire à la main, je suis quand même en train de m'amuser à identifier mes câbles (les cordons d'alimentation, les fils réseau et les câbles USB ou Firewire) et mes boîtiers de CD les plus importants (Knoppix, back up de ce disque, back up de tel autre, etc.). J'ai même collé sur mon mur, juste en haut de mon appareil téléphonique, les numéros les plus important, ceux, évidemment, dont je n'arrive jamais à me souvenir (taxi, plombier, garage, ma blonde, mes ex …).

Évidemment, à tout bout de champs, je m'arrête et j'écoute. Quelqu'un pourrait arriver, me voir en train de bizouner et rire de moi. Drôle de feeling ! Mais, j'en conviens, coller des étiquettes plastifiées sur la tranche de mes boîtiers de CD, ça fait un peu secrétaire de direction comme il y en avait dans le temps. Et coller des numéros de téléphones sur mon mur ne sert qu'à démontrer que mon appareil Panasonic n'est vraiment pas convivial puisque je n'arrive pas à comprendre comme lui faire mémoriser ces foutus numéros.

Mais il reste que l'identification de mes câbles est un plus dans ma vie. Comprenez-moi, j'ai, côte à côte, 4 ordinateurs, avec 7 moniteurs, 3 concentrateurs USB2, 3 systèmes USB de claviers/souris sans fil, 2 imprimantes réseau, 2 disques réseau, 2 unités RAID externes, 1 système vidéo, 1 clavier midi, 1 scanner, 1 concentrateur réseau, 1 routeur et 1 modem. Avez-vous une idée de la nasse épouvantable qui se retrouve cachée derrière ce bazar hétéroclite ? Je parie que vous m'entendez grincher d'ici «c'est quoi ce sacra…de bout de fil ? ». Bref, ce genre de dispositif peut s'avérer fort utile pour du monde comme moi, des gens dont le talent pour tout bordéliser est passé à la légende.

Pour en revenir à la PT-1950, il s'agit d'une machine conviviale qui fonctionne au besoin avec 6 piles AA (ouach !!!) ou avec l'électricité de la maison, qui est entièrement autonome avec son propre clavier QWERTY et sa fenêtre d'affichage (seulement 2 lignes de 10 caractères chacune) ou qui se branche à un PC par câble USB (non fourni). Très versatile (il faut voir la variété impressionnante de cartouches d'étiquettes qui lui sont spécifiques), elle est vraiment simple à utiliser et à alimenter. Pour le moins aussi simple que la QL-550, une autre étiqueteuse de Brother, que j'avais essayée l'automne dernier.

On ouvre le couvercle, on enlève la cartouche, on place une autre et on referme. Il suffit, la première fois, de bien lire les instructions relatives au clavier. Une fois les caractères tapés (on peut en tasser des quantités sur 5 lignes, cela en 14 grosseurs et en 9 styles), on appuie sur la touche Print et une étiquette laminée de 6, 9, 12 ou 18 mm s'imprime, puis se coupe d'elle-même. Notre texte y apparaîtra alors à la verticale ou à l'horizontale, selon la commande qu'on a passée.

Puisque les étiquettes sont plastifiées ou laminées, elles sont littéralement indestructibles. De plus, elles s'accolent parfaitement sans coin qui commence à lever et qui fait pas propre. Autrement dit, il y a un prix à payer. Si vous cliquez ici même sur ce lien, vous aboutirez à une page Web du site francophone de Brother Canada vous donnant le prix de chaque cartouche, soit une moyenne, plus ou moins, de 20 $CAN. Cher ? Allons y pour un petit calcul. Puisque chaque cartouche semble contenir 8 mètres de ruban et puisqu'une tranche de boîtier de CD fait 12 centimètres de long, on peut conclure que l'on pourrait étiqueter 67 boîtiers de CD, ce qui nous coûterait environ 30 cents chacun. C'est donc plus cher que certains produits concurrents (p. ex. Dymo ou Casio), mais ça fait très propre dans une étagère et c'est indestructible.

La PT-1950 est revendu ici et là autour de 120 $CAN, ce qui n'est pas si tant cher que cela pour un équipement de cette qualité. C'est effectivement une étiqueteuse haut de gamme dont l'utilisation quotidienne peut s'avérer dispendieuse.




La QL-550

En octobre, Brother me faisait parvenir une énorme boite que je m'empressai d'ouvrir, avec un mélange d'intérêt, d'émotion et de crainte. Il arrive que les fabricants m'envoient en effet de ces trucs effroyables sur lesquels je dois plancher des heures et des heures avant de pouvoir vous en parler. Dans la caisse, il y avait une étiqueteuse de la taille d'un cantaloup moyenne, la toute récente P-touch QL-550 de Brother, et une infinité de petites boites contenant une variété incommensurable d'étiquettes Brother de toutes tailles et pour toutes occasions. Ouf !

Avant de poursuivre, il me faut vous parler de ma blonde (photo ci-contre). C'est une personne rangée, appliquée, soigneuse et bichonneuse qui travaille dans un environnement de bureau depuis quasiment sa tendre enfance. Elle est néanmoins très agréable à vivre. Misant sur sa curiosité de belette, je lui dis : « Oh ma belle, regarde dans la grosse caisse ! » Ce qu'elle fit, bien entendu.

« Oh wow, s'exclama-t-elle, c'est comme celle qu'on a au bureau, mais en plus récent. » Mon plan fonctionnait. « Ah oui ? C'est le fun, fis-je. Est-ce que ça te tenterait de la tester ? Ça me rendrait service. » Crac ! Elle était piégée. « OK, je vais voir ce que je peux faire. »

Moi, le magnifique macho qui croyait qu'elle mettrait au moins une heure de gossage avant de m'appeler au secours, je fus béat d'incrédulité quand, au bout de 15 minutes (à peine), j'entendis le son caractéristique de la petite machine (ta-ton-tann) qui imprimait son premier autocollant. Ma blonde avait tout branché et configuré, elle pour qui un câble USB est aussi intéressant qu'un joint d'étanchéité pour 6 cylindres GM 232, elle pour qui un CD d'installation de logiciel est aussi attirant qu'une vidange d'huile à moteur provenant d'un Challenger R/T 383 1970. « J'en reviens pas comme c'est plus vite qu'au bureau,» me dit-elle, sans même songer à me brandir un doigt d'honneur. Je vais essayer les autres autocollants », qu'elle ajouta avec enthousiasme, cela à mon incrédule (quoique machiavélique) satisfaction.

Résultat, je suis en mesure de vous affirmer aujourd'hui que la QL-550 est une de ces machines de bureau qui s'installent sans qu'on ait à faire venir le geek grincheux du service de l'informatique. On la sort de sa boîte, on la branche à un PC par lien USB, on lui installe (Dieu du ciel, quel crime bureautique…) son logiciel Windows (98/ME/2000/XP), on déduit (rien qu'à voir, on voit bien) comment installer le rouleau de papier et, pouf, on imprime de son programme préféré. Effectivement, Windows considère cette machine comme une imprimante en bonne et due forme.

Et qu'imprime-t-on ? Des étiquettes autocollantes en papier (jusqu'à 2,3 pouces de large) à une vitesse de 50 autocollants automatiquement sectionnés à la minute. Je vous parle d'étiquettes d'adresse (plus besoin d'une vielle machine à écrire électrique pour adresser des enveloppes), de chemises ou de fichiers, de cartons d'expédition, de badges de visiteurs (avec photo), etc. Aucun bizounage requis ! Fiez-vous à ma blonde dont la gracieuse féminité fait consensus auprès de tous les observateurs et, dois-je vous le préciser, m'émeut encore tous les jours.

Chère la QL-550 ? Pas vraiment. Je l'ai trouvée à 150$ sur le Web canadien Quant aux étiquettes, les quantités par rouleau semblent varier entre 100 et 300. Mais, règle générale, les boîtes se vendent autour de 22 $CAN.

Je m'en voudrais de ne pas vous avouer que ce matin, en procédant à mon petit matin hygiénique, j'ai remarqué un autocollant affichant mon prénom (précédé d'un petit cœur) sur … ma brosse à dent.

Je l'adore, ma blonde !

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