En matière de P2P, les habitants de l'Hexagone considèrent que les éditeurs de logiciels doivent être considérés comme les responsables des violations des droits d'auteur. Ce sondage a été réalisé les 24 et 25 novembre auprès de 1 004 individus âgés de 15 ans et plus selon la méthode des quotas.

En matière de P2P, les habitants de l'Hexagone considèrent que les éditeurs de logiciels doivent être considérés comme les responsables des violations des droits d'auteur. Ce sondage a été réalisé les 24 et 25 novembre auprès de 1 004 individus âgés de 15 ans et plus selon la méthode des quotas.

88% des personnes interrogées pensent en outre «qu'il serait normal que ces sociétés éditrices de logiciels de téléchargement soient obligées de prendre des mesures afin de garantir que leurs logiciels permettent de respecter les droits d'auteur».

Par ailleurs, le SNEP s'est «félicité» des travaux du Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique (CSPLA) concernant la distribution des contenus culturels sur Internet, qui se sont tenues deux semaines avant l'examen par l'Assemblée Nationale du projet de loi sur les droits d'auteur et droits voisins. D'après le syndicat, la conséquence des travaux du CSPLA «écartent toute perspective d'une licence globale qui légaliserait les échanges illicites de fichiers en peer-to-peer».

À l'inverse, interrogée par l'AFP (Agence France Presse), l'Alliance Public-Artistes s'est élevée contre les travaux du CSPLA. Cette alliance regroupe des associations de consommateurs et des sociétés de gestion de droits des artistes ; elle plaide pour l'instauration d'une licence globale pour donner un cadre légal aux échanges P2P.