Ralentir, décrocher, ne rien faire du tout : ce sont les précieuses vertus que la pêche vous offre. Et, bonne nouvelle, sa pratique est beaucoup plus simple qu'on ne l'imagine, tant en ce qui a trait aux options qu'à l'accès et aux habiletés requises. Relaxation à l'horizon.

Forfait basse vitesse

Pêcher sur un lac est au nombre des activités les plus paisibles du monde. Au milieu d'un plan d'eau calme, souvent hors d'atteinte de tout réseau cellulaire, on a pour seul stress environnant de savoir si le poisson va mordre. Tandis que les heures passent, on contemple les panoramas, on tend l'oreille au chant des oiseaux, on relance la ligne. La détente à l'état pur.

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Le saviez-vous ?

Le Québec possède plus de 3,5 millions de plans d'eau douce, couvrant une superficie de près de 207 500 km2, sans compter les dizaines de milliers de ruisseaux et de rivières.

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Le réseau des zecs

Le réseau des zecs (zones d'exploitation contrôlée) représente une excellente option pour qui désire enfin ralentir. Un terrain de jeu de 48 000 km2, en pleine nature, à la grandeur du Québec. C'est plus grand que les Pays-Bas !

Plusieurs plans d'eau y demeurent très peu exploités ou sont encore à l'état sauvage. Rayon poissonnerie, la pêche la plus populaire est celle de l'omble de fontaine, alias la truite mouchetée. Dans les zecs seulement, il s'en pêcherait plus de 1,5 million par année !

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À la pourvoirie

Les pourvoiries du Québec regroupent le plus grand réseau d'hébergement en milieu naturel de la province. En plus du plaisir de pêcher sur des milliers de lacs, au coeur de territoires souvent exclusifs, on profite d'une gamme de forfaits d'hébergement. Transport, restauration et location d'équipement sont souvent offerts, ce qui permet d'apprécier la vie de pêcheur sans tracas.

La pourvoirie devient donc tout indiquée avant de prendre la décision d'investir dans l'arsenal de base. En effet, avec toutes les options de location, on peut d'abord sonder notre intérêt pour la pêche avant d'acheter canne, ligne et moulinet.

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Réserves fauniques et parcs nationaux

La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) a tout pour combler le pêcheur : des milliers de lacs et plusieurs forfaits - famille, prêt-à-pêcher ou même tout-confort, qui comprend l'éviscération et l'entreposage de vos prises !

Est-ce que ça mord ? Chaque année, près de 650 000 truites mouchetées et 200 000 dorés jaunes sont pêchés dans l'ensemble des parcs de la Sépaq. Que ce soit dans les parcs nationaux ou les réserves fauniques, il est possible de trouver un bon plan pêche combinant proximité, budget, plaisir et détente.

Tout savoir sur la pêche à la Sépaq

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Le saviez-vous ?

On relègue (enfin!) au siècle dernier le stéréotype du boys club : en 2017, dans les parcs de la Sépaq, 64 % des groupes de pêcheurs comptaient au moins une femme dans leurs rangs.

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Plusieurs mois de pêche

Il peut sembler difficile de comprendre comment sont déterminées les périodes autorisées pour la pêche récréative (les dates varient en fonction des espèces et des zones), mais grosso modo, la pêche en lac dans les zecs, les pourvoiries ou les parcs nationaux est autorisée de mai à septembre. On a donc encore plusieurs possibilités de séjours complètement relaxants devant soi, à écouter le doux chant des huards.

À la journée

Lorsque le temps nous manque, on se tourne vers la pêche à la journée. Ces forfaits courte durée permettent d'aller taquiner la truite, le doré, le brochet, l'achigan, la perchaude ou la ouananiche l'espace de quelques heures, bien à l'abri des tracas du quotidien.