Un groupe de femmes a décidé de déposer un appel à la suite d'une décision de la cour qui l'empêche de participer aux Jeux olympiques d'hiver de 2010, a indiqué un porte-parole du groupe.

Une juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique a décrété la semaine dernière que le Comité international olympique (CIO) avait adopté une politique discriminatoire en empêchant la tenue d'une épreuve féminine de saut à skis aux JO. La juge a toutefois précisé que la cour n'avait pas le pouvoir d'ordonner que ce sport soit incorporé dans le programme quand les JO commenceront en février.

Le groupe composé de 15 anciennes et actuelles athlètes de saut à skis a déposé une action en justice en avril, affirmant que leur exclusion des Jeux de Vancouver violait la Charte des droits et libertés du Canada.

Les femmes voulaient une déclaration de la cour stipulant que le comité organisateur de Vancouver (COVAN) devait soit inclure le saut à skis féminin en 2010 ou annuler toutes les épreuves de ce sport.

Dans sa décision, la juge Lauri Ann Fenlon s'est dit sympathique à la cause des femmes mais elle a déclaré que c'est le CIO, et non le COVAN, qui décide quels sont les sports qui sont inclus au programme des JO. Le CIO n'est pas contraint par la Charte, et cet organisme ne se trouve pas sous la juridiction de la cour, avait dit Fenlon.

Le CIO, lui, a nié qu'il faisait preuve de discrimination dans ce dossier. L'organisme a indiqué que sa décision d'exclure le saut à skis féminin des Jeux était basée sur «des critères techniques, sans égard au sexe».