La date est la même: le 18 février. Mais Martin Brodeur espère que quatre années plus tard, le résultat sera différent.

Il y a quatre ans, jour pour jour, le Canada s'est fait blanchir 2-0 par la Suisse aux Jeux de Turin.

«Cette défaite nous avait grandement affectés. C'est difficile de perdre un match quand tu obtiens 52 tirs. Mais c'est oublié et il ne faut pas en faire une fixation», a indiqué le gardien québécois qui aura l'occasion de se reprendre jeudi.

«Je suis convaincu que les gars s'en rappellent et que les coachs vont avoir de bons mots pour s'assurer qu'on s'en souviennent.»

Mark Streit et ses compatriotes suisses pourront-ils répéter l'exploit? «Le Canada est meilleur encore qu'il y a quatre ans. Et le fait qu'ils aient bien en mémoire notre victoire ne jouera certainement pas en notre faveur. Ce sera plus dur qu'il y a quatre ans. Mais bon! On ne sait jamais», a lancé l'ancien défenseur du Canadien.

«La pression de gagner sera bien plus lourde pour le Canada. Il faudra s'assurer de limiter les erreurs. On verra ensuite», a pour sa part commenté Yannick Weber.