Plus d'un athlète sur dix s'est blessé lors des Jeux olympiques de Vancouver, selon une étude norvégienne. Ce n'est que la deuxième fois qu'un suivi rigoureux des blessures et maladies des olympiens a lieu. Aux JO d'été de Pékin de 2008, le risque était légèrement moins élevé.

«Si on compte les athlètes qui sont simplement tombés malades, presque un cinquième des délégations ont été touchées», explique Lars Engebretsen, auteur principal de l'étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine, qui fait partie de la Commission médicale olympique et enseigne à l'École de sciences sportives d'Oslo. «Dans un cas sur quatre, les blessures ont été assez importantes pour empêcher les athlètes de participer aux compétitions. Il faut améliorer la sécurité des installations pour améliorer le bilan.»

Même si la luge a causé la seule mort des Jeux olympiques de Vancouver -le Géorgien Nodar Kumaritashvili-, ce sport a été le plus sécuritaire sur le plan des blessures, car seulement 2 % des athlètes en ont subies. La discipline la plus risquée a été l'un des styles de planche à neige, avec 35 % de blessures. Le hockey, le patinage de vitesse et le bobsleigh étaient aussi risqués, avec près de 20 % de blessures.

Les femmes ont été légèrement plus touchées que les hommes. Le taux de blessures a même frisé les 75 % chez les femmes planchistes.

La principale différence avec les blessures à Pékin est que les entraînements étaient presque plus dangereux que les compétitions elles-mêmes. Au cours des Jeux d'été de 2008, les trois quarts des blessures avaient eu lieu pendant les compétitions.