Les nombreux fans de Wayne Gretzky seront déçus d'apprendre que leur idole n'allumera pas la vasque, malgré un important travail de promotion effectué au cours des dernières semaines.

Parmi les autres candisats possibles, l'on retrouve Sydney Crosby, qui a lui aussi son contingent d'amateurs qui font du lobby en sa faveur, même si son équipe, les Penguins de Pittsburgh, doit jouer une partie vendredi, au même moment où la vasque sera enflammée.

Le nom de l'ancienne skieuse aujourd'hui sénatrice Nancy Greene Raine a lui aussi circulé. Celle qui a remporté l'or et l'argent aux Jeux de Grenoble en 1968 a cependant déjà transporté la flamme à Kamloops, ce qui la disqualifie pour le grand soir, croient certains.

Il n'y a cependant aucune règle olympique établie qui empêcherait une seconde performance.

En 1988, à Calgary, c'est une patineuse artistique âgée de seulement 12 ans, Robyn Perry, qui avait allumé la vasque. En 1976, à Montréal, l'honneur avait été attribué à Stéphane Préfontaine et Sandra Henderson.

L'une des candidatures favorites pour la dernière portion du relai de 45 000 kilomètres demeure Betty Fox, la mère du héros national Terry Fox, ce coureur unijambiste qui avait entrepris de traverser le Canada pour amasser des fonds pour vaincre le cancer.

Sa mère et son père Rolly ont tous deux déjà porté le flambeau cet hiver, mais pas moins de 130 000 personnes ont signé leur nom sur la page Facebook pour que ce soit Mme Fox qui allume la vasque malgré tout.

Le dernier porteur du flambeau demeure un secret bien gardé et les organisateurs olympiques ont par le passé fait des pieds et des mains pour que son identité ne soit connue qu'à la dernière seconde. À Sydney, l'athlète autochtone Cathy Freeman s'était camouflée parmi les autres athlètes de son équipe nationale pour finalement surprendre les spectateurs en faisant irruption avec la flamme en main.

Cette fois-ci, certains sont d'avis que les patineuses Cindy Klassen et Clara Hughes devraient en avoir l'honneur. Clara Hughes portera le drapeau canadien aux cérémonies et elle a déjà fait savoir qu'elle se rangeait derrière l'ancien champion de patinage de vitesse Gaétan Boucher.

«Mon rêve et ma conscience olympique ont commencé avec lui en 1998. À mon avis, c'est un champion, un grand homme et un grand ambassadeur pour le Canada», a-t-elle plaidé.

Pour sa part, Gaétan Boucher jure que personne ne l'a approché pour allumer la flamme. Choisissant ses mots avec parcimonie, le médaillé olympique n'est pas allé jusqu'à se déclarer déçu, mais il a avoué que «ça aurait été le fun».