Le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge a réaffirmé jeudi la politique de «tolérance zéro» du CIO lors des Jeux de Vancouver (12-28 février), grâce notamment à un «arsenal de mesures permettant de confondre les tricheurs».

M. Rogge a rappelé que le CIO n'avait pas hésité à sévir lors des derniers Jeux d'hiver à Salt Lake City en 2002, où des fondeurs avaient été privés de leurs médailles, et à Turin en 2006, où les carabiniers italiens avaient trouvé du matériel de transfusion sanguine et des médicaments dans le chalet des équipes autrichiennes de ski de fond et de biathlon.

«Très clairement, nous aurons une politique de tolérance zéro» grâce à un «arsenal de mesures permettant de confondre les tricheurs», a déclaré Jacques Rogge.

«Notre stratégie sera basée sur des contrôles inopinés hors compétition et sur des contrôles ciblés», a ajouté le chirurgien belge, qui a insisté sur le rôle «crucial» des informations communiquées par les fédérations internationales.

«Si nous voyons un athlète disparaître puis réapparaître au dernier moment, nous tâcherons de savoir pourquoi», a-t-il souligné. «Si nous voyons une augmentation de performances de la part d'un athlète qui nous paraît non naturelle, si nous observons des valeurs sanguines suspectes, alors nous ciblerons cet athlète ou celui-là».

Jacques Rogge a également insisté sur le fait que les échantillons sont conservés pendant huit ans, ce qui permet de pouvoir les réanalyser en cas de mise au point de nouveaux tests de détection de produits interdits comme ce fut le cas après les jeux Olympiques de Pékin.