À quelques rares exceptions absents pour diverses raisons (blessures, dopage, choix personnel ou d'équipe), les leaders du cyclisme sont présents à Rotterdam pour courir le Tour de France, principal rendez-vous de la saison.

Le dopage a mis hors jeu l'Espagnol Alejandro Valverde, déjà contraint l'an passé à renoncer au Tour par un artifice réglementaire. Depuis, l'Espagnol, un ancien maillot jaune, a été suspendu jusqu'à fin 2011.

L'Italien Franco Pellizotti, meilleur grimpeur du Tour 2009, et le Slovène Tadej Valjavec ont été rattrapés par les anomalies de leur passeport biologique.

Les vrais forfaits sont ceux des coureurs blessés. Le Belge Tom Boonen (genou), ancien maillot vert, a renoncé la semaine dernière, imité par l'Allemand Heinrich Haussler (genou). Auparavant, des chutes dans le Dauphiné avaient sorti du peloton le Colombien Maurizio Soler (genou), ancien lauréat du GP de la Montagne, et l'Espagnol Haimar Zubeldia (poignet).

L'Allemand Andre Greipel, éternel recalé au Tour, et l'Espagnol Osar Pereiro, vainqueur en 2006, ont été victimes du choix de leur équipe. L'Italien Vincenzo Nibali (3e du Giro 2010) a préféré se réserver pour la fin de saison tout comme le grimpeur français David Moncoutié et le Belge Philippe Gilbert, davantage tourné vers les classiques.

Pour le Belge Wouter Weylandt, pressenti pour remplacer Boonen, et l'Espagnol David Arroyo, deuxième du Giro, la raison est toute autre. Ils ne figuraient pas sur la liste des 15 coureurs soumise par chaque équipe début avril aux organisateurs, afin que tous puissent être contrôlés le cas échéant avant le Tour.