Le volleyeur TJ Sanders a composé avec une blessure au dos douloureuse pendant deux ans. Le joueur de 28 ans de London a fait de son mieux pour jouer en dépit de cela.

Sanders n’a pas vraiment pu sauter lors du tournoi de qualification olympique de janvier à Vancouver.

« Je faisais un service avec effet, mais debout, ce que je n’avais pas fait depuis tôt au secondaire, je pense », a-t-il déclaré.

L’équipe masculine du Canada s’est qualifiée pour les Jeux olympiques de Tokyo lors du tournoi de la dernière chance.

Sanders prévoyait des compromis et des solutions de contournement pour jouer cet été.

La pandémie de la COVID-19 forçant le CIO et le comité organisateur japonais à reporter les JO de Tokyo à 2021, une fenêtre d’opportunité s’est ouverte pour les athlètes blessés.

« J’aurais probablement fini par aller à Tokyo avec quelques handicaps, a déclaré Sanders. Maintenant, j’ai cette lueur d’espoir qui est le temps, si on veut.

En théorie, si je peux développer certains muscles du dos et du tronc et la mobilité de la hanche. Ça peut absorber le poids, contrairement à ma colonne vertébrale qui en prend le plus.

Ce n’est pas comme si vous pouviez faire apparaître des abdominaux d’acier par magie. Il faut construire ces très petits muscles, sans leur en demander trop de façon trop hâtive.

Avec un an de plus, je serai beaucoup plus avancé dans ce processus que je l’aurais été cette année. »

Lorsque l’équipe féminine de volleyball assis ne s’est pas qualifiée pour les paralympiques dans un tournoi de zone en août dernier, Angelena Dolezar a décidé de se faire opérer à la jambe gauche, le 13 février.

Quelques jours après la procédure, le Canada a obtenu sa place à Tokyo sans elle, dans un tournoi de la dernière chance.

La femme d’Edmonton de 34 ans, dont la jambe gauche est amputée au-dessus du genou, était déterminée à récupérer et à s’adapter au nouvel implant dans son fémur au début des Jeux paralympiques de 2020, le 25 août.

« Cela aurait été un énorme défi, a admis Dolezar. Je suis ravie du report. Je crois être la seule dans l’équipe, alors j’essaie de limiter mon enthousiasme autant que possible. Un an va me permettre de me consacrer à la récupération. »

Une cheville cassée a empêché Rosie MacLennan, double championne olympique de trampoline, de participer aux Jeux panaméricains l’été dernier.

PHOTO RYAN REMIORZ, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Rosie MacLennan a remporté l’or à Rio en 2016.

La gymnaste de King City, en Ontario, a mérité le bronze au Championnat du monde en décembre, permettant au Canada de participer au trampoline féminin à Tokyo.

« Je m’entraînais avec une certaine douleur et des compensations depuis mon retour, a déclaré MacLennan.

J’espère qu’au cours de cette période, je pourrai corriger les choses et, à mon retour, pouvoir gérer moins de douleur et, espérons-le, avoir de meilleures chances de sauter plus haut. »