Sans en faire une obsession, Kim Clijsters a qualifié mardi de «sympa» la perspective de redevenir N.1 mondiale à l'occasion du tournoi de Paris-Coubertin, où la Belge doit atteindre les demi-finales pour dépasser Caroline Wozniacki et retrouver le sommet du tennis féminin.

«Je ne vais pas dire que ça ne m'intéresse pas, ce serait sympa si j'y arrivait. Je serai fière d'avoir réussi à devenir N.1 également lors de ma deuxième carrière», a souligné l'actuelle N.2 qui a déjà occupé la place de N.1 pendant 19 semaines - 12 en 2003 et 7 en 2006 - avant de mettre sa carrière entre parenthèses pendant deux ans, le temps de devenir maman.

«Lorsque je suis devenue N.1 pour la première fois (le 11 août 2003), j'étais un peu dans la même situation que Caroline Wozniacki aujourd'hui puisque je n'avais pas encore gagné de Grand Chelem», a ajouté Clijsters qui, depuis, a remporté quatre titre majeurs, à l'US Open en 2005, 2009 et 2010 ainsi qu'à l'Open d'Australie au début de cette année.

Pour elle, la saveur d'une victoire en Grand Chelem est incomparable avec la joie de retrouver la place de N.1. «Ca n'a pas le même impact que de gagner un grand tournoi, ça ne change pas la vie. Donc si ça ne devait pas se faire cette semaine, je ne serais pas déçue», a-t-elle déclaré.

Exemptée de premier tour, la Flamande de 27 ans doit rencontrer l'Allemande Kristina Barrois pour son entrée en lice dans un tournoi qu'elle ne dispute que pour la deuxième fois et dans lequel elle est invaincue puisqu'elle y a triomphé en 2004 en battant Mary Pierce en finale.

«C'est agréable d'être de retour, ces dernières semaines ont été très chargées, a-t-elle affirmé. Entre l'Open d'Australie et la Fed Cup je n'ai pas eu le temps de me poser. Je suis sur ma lancée mais je suis contente d'avoir un peu de repos après.»