La Danoise Caroline Wozniacki, qui reste sur des titres à Montréal et New Haven, arrive à l'US Open en tête de série N.1, un statut «important» à ses yeux mais qui ne lui garantit rien.

«Etre tête de série N.1 dans un tournoi du Grand Chelem, ça fait du bien, a-t-elle déclaré dimanche en conférence de presse. Mais ça ne change pas le fait qu'il va falloir gagner sept matches et ça, ce n'est jamais facile.»

«Je ne crois pas qu'il y a plus de pression à être N.1 car la pression vient quand tu ne te sens pas bien dans la position où tu es. Et ce n'est pas mon cas. Je mérite d'être là et je m'y sens bien», a ajouté la Danoise, qui a profité de l'absence à New York de la N.1 mondiale Serena Williams (pied) pour hériter du dossard de tête de série N.1.

«Jouer en finale l'an passé m'a donné beaucoup de confiance et me permet de croire que je peux le faire (gagner un Grand Chelem, ndlr)», a ajouté Wozniacki, qui était tête de série N.9 l'an passé lorsqu'elle a été battue par la Belge Kim Clijsters dans le match pour le sacre (7-5, 6-3).

Cette année, son nom est sur toutes les lèvres après un moi d'août ponctué de trois titres, à Copenhague, Montréal et New Haven, en quatre tournois.

Elle a épinglé au passage plusieurs joueuses de gros calibre, parmi lesquelles Elena Dementieva (deux fois), Vera Zvonareva, Svetlana Kuznetsova, Francesca Schiavone, Flavia Pennetta (deux fois) ou Nadia Petrova.

Seule la Française Marion Bartoli, qui l'avait domptée au 3e tour à Cincinnati, est venue troubler son mois triomphant.

«Ces dernières semaines, j'ai très bien joué, gagné beaucoup de matches et ça me donne une grande confiance, a souligné Wozniacki. Je pense que j'ai fait beaucoup de progrès depuis l'an dernier à la même époque».

La Danoise d'origine polonaise cite ainsi sa «condition physique» comme la principale explication de ses progrès fulgurants. «Je bouge et je cours bien», assure celle qui a notamment adopté la boxe pour son entraînement physique.