Novak Djokovic n'est pas surhumain, mais il est quand même le meilleur joueur de tennis du monde présentement.

«Je suis humain, croyez-moi», a-t-il assuré en conférence de presse, dimanche, après avoir disposé de l'Américain Mardy Fish, 6-2, 3-6, 6-4, dans une finale de la Coupe Rogers bien plus disputée qu'on l'attendait.

Moins «parfait» que dans ses deux matchs précédents, Djokovic a été obligé de disputer une troisième manche pour la première fois du tournoi. Il a toutefois fait la différence par son jeu complet, son endurance et sa capacité de gérer les situations plus corsées.

«Mardy a joué un très bon match et il m'a vraiment poussé, a reconnu le vainqueur. Tout s'est joué sur un seul jeu en troisième manche et j'ai réussi à l'enlever. J'étais plus tendu aujourd'hui et j'ai parfois dû me secouer un peu.»

Après avoir facilement enlevé la première manche, Djokovic a connu une baisse de régime dans la seconde et il a cédé son service pour la première fois en trois matchs, non sans avoir repoussé auparavant huit balles de bris.

Fish a bien failli gâcher cette ouverture dans la partie suivante, mais Djokovic a raté un retour facile, s'est un peu énervé en lançant sa raquette et a laissé son rival prendre le large 4-2. Retrouvant vite son calme, il n'a toutefois pu empêcher l'Américain de se sauver avec la manche. Djokovic a haussé son niveau de jeu au début de la troisième manche et il est venu près de prendre le service de son adversaire d'entrée. Fish a toutefois repoussé trois balles de bris et s'il a sauvé le jeu, il y a laissé beaucoup d'énergie. Quatre jeux plus tard, Djokovic a encore augmenté son jeu d'un cran et il a brisé le service de Fish à zéro, l'Américain ratant un smash sur le point décisif après un extraordinaire lob défensif du Serbe.

«Le meilleur endroit»

La suite du match est restée tendue et Djokovic a eu besoin de quatre balles de match avant de savourer son deuxième titre à Montréal après celui enlevé en 2007.

Fish, qui vient d'atteindre à 29 ans le meilleur classement de sa carrière (8e), a perdu une quatrième finale en tournoi Masters 1000. Il a toutefois offert une performance bien supérieure à ce que les experts attendaient de lui et il a confirmé de façon éloquente qu'il est bien le meilleur joueur américain actuel.

«Novak a encore joué de façon incroyable, mais il n'est pas imbattable, a souligné Fish. J'ai eu plusieurs occasions et je ne les ai malheureusement pas converties. Ce match confirme néanmoins la valeur du travail que nous avons accompli, toute mon équipe et moi, depuis quelques mois.»

Djokovic n'a perdu qu'un seul de ses 54 matchs cette saison - contre Federer justement à Roland-Garros - et il semble insatiable dans sa chasse aux titres. Il a remporté dimanche son neuvième tournoi de la saison, devenant le premier joueur de l'ère moderne à remporter cinq tournois Masters 1000 en une saison... alors qu'il en reste encore trois à disputer.

Il est aussi devenu le premier joueur depuis Pete Sampras, en 1993, à remporter son premier tournoi après être devenu numéro un. «Montréal est sûrement le meilleur endroit pour écrire l'histoire», a-t-il lancé à la foule du stade Uniprix.

«Ces records me font un grand plaisir, car c'est important d'inscrire son nom dans l'histoire de son sport, a-t-il continué en conférence de presse. J'ai encore faim de victoire. Je n'ai que 24 ans et je veux remporter tous les matchs, tous les tournois auxquels je participe.»

Le numéro un mondial pourra poursuivre sa série dès cette semaine, à Cincinnati dans un autre Masters 1000, où il peaufinera sa préparation pour l'Omnium des États-Unis. Il sera évidemment le grand favori de ce dernier tournoi majeur de la saison, où il a été deux fois finaliste et deux fois demi-finaliste au cours des quatre dernières années.

La suite du match est restée tendue et Djokovic a eu besoin de quatre balles de match avant de finalement savourer son deuxième titre à Montréal après celui enlevé en 2007.

Fish, qui vient d'atteindre à 29 ans le meilleur classement de sa carrière (8e), a perdu une quatrième finale en tournoi Masters 1000. Il a toutefois offert une performance bien supérieure à ce que les experts attendaient de lui et confirmé de façon éloquente qu'il est bien le meilleur joueur américain actuel.

Djokovic n'a perdu qu'un seul de ses 53 matchs cette saison - contre Federer justement à Roland-Garros - et il semble insatiable dans sa chasse aux titres. Il est devenu dimanche le premier joueur de l'ère moderne à remporter cinq des neuf tournois Masters 1000 de la saison... et il en reste encore trois à disputer.

«Je joue ainsi depuis le début de la saison et je suis heureux d'avoir maintenu mon niveau ici cette semaine après une pause de près d'un mois, a expliqué Djokovic. Je ne suis toutefois pas surpris, j'ai beaucoup travaillé pour arriver à ce résultat...»

Le numéro un mondial pourra poursuivre sa série dès cette semaine, à Cincinnati dans un autre Masters 1000, où il peaufinera sa préparation pour l'Omnium des États-Unis. Il sera évidemment le grand favori de ce dernier tournoi majeur de la saison où il a été deux fois finaliste et deux fois demi-finaliste au cours des quatre dernières années.