Près de 15 000 spectateurs ont quitté le Stade Uniprix déçu, mercredi soir, après que les deux matchs vedettes de la soirée aient été interrompus au bout de quelques jeux.

Eugène Lapierre, le directeur de la Coupe Rogers, déplorait hier cette «malchance» qui est venue faire oublier les très beaux matchs de l'après-midi.

«Cela fait des années que nous programmons un simple et un double sur le central en soirée et nous n'avions jamais eu à vivre la situation qui s'est produite mercredi», a souligné Lapierre.

«La principale difficulté de la programmation est qu'il faut prévoir un repos d'environ 24 heures entre les matchs d'un joueur. Cela devient pratiquement impossible d'y arriver si un match de simple se termine tard en soirée.

«Aucun joueur n'accepterait de finir un match à minuit et de rejouer à 13h ou même 16h le lendemain. Et comme on ne peut pas toujours faire jouer les mêmes joueurs en soirée, la marge de manoeuvre est très petite.»

Jeudi soir, le programme est identique à celui de la veille, à la différence près qu'on a prévu des matchs de double intéressants, tant sur le court central que sur le court Banque Nationale, après les matchs de simple.