Tenant du titre, l'Espagnol Rafael Nadal s'est qualifié sans forcer pour les demi-finales du Masters 1000 de Rome sur terre battue vendredi, à l'inverse du Serbe Novak Djokovic, vainqueur en 2008 et finaliste l'an passé, battu par un autre Espagnol, Fernando Verdasco.

Nadal, qui s'est imposé face au Suisse Stanislas Wawrinka 6-4, 6-1 en 1h30, affrontera samedi le Letton Ernests Gulbis qui a battu l'Espagnol Feliciano Lopez en deux sets 7-6 (8/6), 6-1.

Gulbis, tombeur de Roger Federer au 2e tour, prive ainsi Rome des demi-finales 100% espagnoles puisque que de son côté, David Ferrer a balayé le N.1 Français Jo-Wilfried Tsonga, 6-4, 6-1, en un tout petit peu plus d'1h10.

Nadal, qui a déjà survolé le tournoi de Monte Carlo (14 jeux concédés seulement en cinq matches), est en tout cas reparti sur des bases à peu près similaires à Rome (14 jeux en trois matches), un tournoi dont il a remporté quatre des cinq dernières éditions.

C'est donc le match qui a opposé Verdasco à Djokovic qui s'est avéré le plus disputé de la journée, puisqu'il a dépassé les trois heures pour s'achever sur le score de 7-6 (7/4), 3-6, 6-4.

Verdasco a ainsi confirmé qu'il était l'un des meilleurs joueurs sur terre du moment, une semaine après son succès à Barcelone et deux semaines après sa finale à Monte Carlo. Samedi, il défiera Ferrer.

De son côté, Djokovic ne s'est pas montré trop déçu par sa défaite, lui qui avait emporté le tournoi en 2008 avant de s'incliner face à Nadal l'an passé. Le N.2 mondial ne pense pas que cela lui sera préjudiciable en vue de Roland-Garros qui débute le 18 mai.

«Je n'ai pas atteint la finale à Monte Carlo puis à Rome comme l'an passé, a-t-il déclaré. Mais cela me laisse plus de temps (de préparation). J'ai eu de sérieux problèmes d'allergie au cours des deux derniers mois. Cela m'a beaucoup perturbé, mais désormais, tout est en ordre et je suis satisfait de la manière dont je joue».

«Je veux donc vraiment faire un résultat à Roland-Garros», a-t-il ajouté.