Le Serbe Novak Djokovic est le champion défendant de la Coupe Rogers masculine à Montréal. En 2007, en trois jours, il avait battu dans l'ordre Andy Roddick, Rafael Nadal et Roger Federer, alors les trois meilleurs joueurs au monde.

«Il s'agit certainement d'un des meilleurs souvenirs de ma carrière, a rappelé Djokovic hier. Cette victoire m'avait permis de grimper pour la première fois dans le top 3.»

«Les surfaces dures sont mes préférées et j'ai souvent eu du succès à la Coupe Rogers et dans les tournois de la série US Open. Le public canadien m'a toujours appuyé et j'ai beaucoup de plaisir à revenir à Montréal.»

Même s'il semble avoir pris du recul par rapport aux deux meilleurs joueurs au monde cette saison, Djokovic est heureux des retours de Federer et Nadal à la compétition. «Roger est le plus grand joueur dans l'histoire du tennis et Rafa pourrait bien être le prochain. Leur présence est toujours un plus pour un tournoi, a-t-il estimé.

«Mais ils ne sont pas les seuls à pouvoir gagner ici. Roddick, Murray et d'autres encore peuvent s'imposer sur cette surface. Et j'espère retrouver la forme qui m'avait permis de gagner ici en 2007. On ne sait jamais.»

Comme Roger Federer, le Britannique Andy Murray n'a plus joué depuis Wimbledon, un tournoi où il a dû supporter une pression de tous les instants. Il vient d'ailleurs de passer cinq semaines à Miami, pour échapper aux tabloïds londoniens et recharger ses batteries.

Accompagné de l'entraîneur espagnol Alex Corretja, avec qui il travaille ponctuellement, Murray a pu peaufiner sa condition physique et travailler sur son service. «Je m'entends très bien avec Alex et nous nous sommes beaucoup amusés. Avec la chaleur et l'humidité, c'étaient d'excellentes conditions pour préparer la fin de la saison.»

Murray a des objectifs précis pour les prochaines semaines. «Presque tout le monde a pris une pause et ce sera intéressant de voir ce qui va se passer cette semaine, a-t-il noté. J'ai des chances de prendre le deuxième rang du classement mondial et ce serait super, mais je ne me fais pas trop d'illusions. À Wimbledon, j'étais à deux victoires du premier rang mondial...»

Toujours à l'aise lui aussi sur les surfaces dures, Murray est, comme Djokovic, heureux des retours de Federer et Nadal. «Pour moi, ce sont les deux meilleurs joueurs de tous les temps et c'est une bonne sensation d'être classé juste derrière eux.

«Plus jeune, j'ai beaucoup appris en les observant. Maintenant toutefois, je ne les regarde jouer que pour trouver des trucs pour les battre!»