Le Britannique Andy Murray a confirmé jeudi, lors du 2e tour, son statut de principal rival de Roger Federer à Wimbledon en surclassant en trois sets un joueur annoncé comme un obstacle à ses ambitions, le Letton Ernests Gulbis (6-2, 7-5, 6-3).

Sauf immense surprise, son prochain adversaire (le Serbe Viktor Troïcki, tête de série N.30 ou l'Espagnol Daniel Gimeno-Traver) ne devrait pas l'empêcher de poursuivre sa route dans une partie de tableau dégagée par l'absence du tenant du titre Rafael Nadal.

«On ne sait jamais ce qui peut se passer, mais je suis content de mon jeu. Si je continue comme ça, j'ai une bonne chance», s'est félicité Murray juste après sa victoire.

Lors de son premier match, contre l'Américain Robert Kendrick, tout n'avait pas été parfait. L'Ecossais avait perdu sa mise en jeu et même une manche au tie-break. Mais face à Gulbis, gros serveur et annoncé comme redoutable sur gazon, Murray a livré un match proche de la perfection, notamment lors du premier set. En tout, il n'aura commis que cinq fautes directes.

«J'ai mieux servi, mieux retourné. C'était beaucoup mieux que sur le premier match. Il y avait un peu de tension au premier match. Aujourd'hui, j'étais plus détendu», a-t-il expliqué.

Son service, notamment sa première balle, a été immense. Gulbis n'est parvenu à remettre dans le court que la moitié des mises en jeu de son adversaire. Avec un coup droit particulièrement percutant, Murray a été performant en retour, prenant cinq fois le service du Letton.