Roger Federer a estimé vendredi que le rapport des forces n'avait pas évolué à Roland-Garros et qu'il restait l'un des deux favoris du tournoi avec le quadruple tenant du titre Rafael Nadal.

«Avec Rafa, j'ai toujours été le grand favori ces dernières années et c'est plus ou moins la même chose cette fois», a assuré le N.2 mondial, battu en finale par Nadal des trois dernières éditions.

Avoir battu Nadal il y a une semaine à Madrid ne change pas fondamentalement la donne selon lui, même si le Suisse a avoué que «cela pourrait être un petit avantage» si jamais les deux hommes devaient se retrouver en finale à Paris.

«Mais on n'en est pas encore là», a insisté le Suisse, opposé à Albert Montanes, 35e mondial, au premier tour. Un Espagnol, «le premier de la liste !», qu'il avait battu en quatre sets au deuxième tour l'année dernière.

«Si je joue bien, je devrais passer, a-t-il commenté. Car je me sens très bien. La victoire à Madrid m'a donné un grand +boost+ et je me suis très rapidement adapté aux conditions ici.»

«Je suis frais mentalement et physiquement. Je ne me suis entraîné qu'une heure aujourd'hui (vendredi), je cherche plus la qualité que la quantité», a continué Federer qui estime que son jeu s'est «remis en place» après plusieurs mois difficiles.

«J'ai beaucoup travaillé depuis Monte-Carlo, le service et le jeu de jambes surtout, et cela a payé tout de suite à Madrid. J'étais même surpris que ça marche si tôt.»

«Mais le boulot n'est pas fait», a conclu le Suisse qui a répété qu'il se voyait jouer «au moins jusqu'aux JO-2012 de Londres». «J'ai aussi envie que mon fils puisse me voir jouer et il n'a pas encore cinq ans, donc...», a ajouté Federer, dont la femme attend le premier enfant du couple pour cet été.