«Le mariage, ça change la vie», a déclaré mardi Roger Federer, qui a épousé sa fiancée de longue date Mirka Vavrinec samedi dans sa ville natale de Bâle (Suisse).

A la veille de jouer son premier match de la saison sur terre battue à Monte-Carlo mercredi, le Suisse était très attendu en Principauté où il s'est exprimé pour la première fois sur son mariage et ses ambitions pour les semaines à venir.

«Cela faisait quelques années qu'on en parlait avec Mirka, mais ce n'était pas facile de trouver le temps. On a décidé de se marier il y a quelques semaines seulement. On ne voulait pas d'un mariage gigantesque. Il n'y avait pas d'autres joueurs de tennis présents, juste la famille et des amis très proches. On a réussi à garder le secret», a expliqué le N.2 mondial.

«La cérémonie a été un moment très spécial. Comme ça faisait longtemps qu'on était ensemble, je m'attendais à être moins nerveux que ça. Mais être marié change la vie. C'était sympa de voir à quel point on s'aime. C'est sympa aussi de pouvoir présenter Mirka comme ma femme et non plus seulement comme ma petite amie. En plus, le temps était parfait», a ajouté Federer.

Le Suisse a rencontré sa future épouse, qui attend le premier enfant du couple pour cet été, aux jeux Olympiques de Sydney en 2000.

«Comme joueur de tennis aussi je me sens bien», a-t-il embrayé. «J'ai déjà été plus en confiance dans ma carrière. Mais j'ai aussi déjà joué beaucoup moins bien. Je fais quand même un meilleur début de saison qu'en 2008, même si je ne suis pas satisfait des deux demi-finales à Indian Wells et Miami. Je n'ai pas bien joué à ces deux occasions donc j'espère que mon jeu va commencer à se mettre en place ici. Je me sens frais dans ma tête et bien physiquement.»

Alors qu'il avait prévu de faire l'impasse sur le tournoi monégasque, il a finalement demandé une invitation. «J'ai l'impression d'être en lune de miel depuis des années, on ne ressent pas forcément le besoin de partir quelque part. Et puis vous me manqueriez, c'est sympa de passer ma lune de miel avec vous», a-t-il lancé en riant à l'adresse des journalistes.

«C'est toujours sympa de changer de surface, je suis le deuxième meilleur joueur de terre battue depuis longtemps. J'espère pouvoir gagner Roland-Garros cette année. Ici, c'est plus pour se mettre dans le rythme», a conclu Federer qui continue à jouer sans entraîneur: «Ce sera juste moi contre la terre battue», a-t-il dit.