(Indian Wells) Aryna Sabalenka, sur un nuage depuis son sacre à l’Omnium d’Australie, n’a fait qu’une bouchée de Coco Gauff, pour rallier les demi-finales à Indian Wells.

La Bélarusse, 2e mondiale, a été en mode rouleau-compresseur pour écraser 6-4, 6-0 l’Américaine (6e), une adversaire qui avait pourtant remporté trois de leurs quatre précédentes confrontations.

Plus agressive, plus puissante, plus constante, elle n’a eu aucun mal à se débarrasser, en à peine plus d’une heure, de son adversaire de 19 ans, souvent fautive dans les échanges, signe de son impuissance.

Depuis son sacre à Melbourne, une grande confiance habite Sabalenka, qui n’a perdu qu’un match sur 17 disputés cette saison, ne cédant en route que cinq manches seulement.

« Confiance est un mot que je n’aime pas trop. Je dirais plutôt que je crois plus en moi », a-t-elle commenté à chaud.  

« Je sens que je suis une joueuse différente cette année, a-t-elle complété en conférence de presse. Je suis plus calme sur le court, capable de mieux contrôler mes émotions, ce qui m’aide à rester dans le match quoi qu’il arrive et à me battre pour chaque point, sans perdre la tête ni donner de points faciles à l’adversaire. »

Cette placidité qui ne la caractérisait pas forcément avant cette année s’est vérifiée la veille, lorsqu’elle avait dû s’employer autrement pour écarter la Tchèque Barbora Krejcikova (16e) 6-3, 2-6, 6-4, en 1/8e de finale.

Quoique soutenant Gauff, le public n’a pas manqué d’ovationner la Bélarusse de 24 ans pour sa démonstration de force. Et l’intéressée d’en plaisanter en retour : « Oh, allons ! Je sais que vous auriez aimé me renvoyer chez moi. Mais je ne veux pas partir, l’atmosphère est super ici ! ».

Sabalenka qui atteint pour la première fois le dernier carré dans le désert californien, vise évidemment mieux, mais elle devra d’abord écarter la Grecque Maria Sakkari (7e), finaliste de l’épreuve l’an passé, ou à la Tchèque Petra Kvitova (15e), opposées en nocturne.