(Wimbledon) Andy Murray était un peu envieux en regardant à la télé la demi-finale opposant Novak Djokovic à Rafael Nadal, à Roland-Garros.

« Il y a un peu de moi qui est jaloux de regarder ça. J’adorerais jouer dans ce genre de matchs, a dit Murray récemment.

« J’aimerais être encore en compétition avec eux en demi-finales de tournois majeurs. J’aimerais ça. Je ne vais pas essayer de le cacher. »

C’est au moins en partie pourquoi l’Écossais de 34 ans est resté fidèle à son sport après deux opérations de la hanche.

Il est de retour à Wimbledon, prêt à concourir en simple pour la première fois depuis 2017, à l’endroit où il a remporté deux de ses trois titres du Grand Chelem.

« Ça remonte loin. Je pratique le tennis depuis toujours. Lâcher prise serait évidemment difficile », a dit Murray, dont le championnat de 2013, au All England Club, a fait de lui le premier Britannique à remporter le tournoi sur gazon en 77 ans.

Ça me manque aussi d’être sur le court central, des choses comme ça. La pression me manque. C’est quelque chose que j’ai hâte de ressentir à nouveau.

Andy Murray

L’ancien numéro un est revenu au jeu au Queen’s Club, après trois mois sans jouer en simple.

Hors du top 100 (119e), il a eu besoin d’une invitation pour participer au tableau principal.

Lundi, Murray va jouer sur le central face à la tête de série no 24 Nikoloz Basilashvili, après les matchs de Novak Djokovic et Petra Kvitova.

Dans le cadre de sa préparation, Murray s’est entraîné avec Roger Federer, la semaine dernière.

« C’était très agréable de partager à nouveau le terrain avec Andy. Nous essayions de penser à la dernière fois où nous nous sommes entraînés ensemble, a dit Federer.

« Il avait l’air bien. Vous pouvez voir à quel point il est à l’aise sur le gazon. De toute évidence, ce n’était que de la pratique, nous tentions des choses. J’espère qu’il pourra faire une longue route ici, un beau parcours. »