Le N.1 mondial Novak Djokovic s’est baladé pour son entrée en lice à Roland-Garros face au Suédois Mikael Ymer (80e), expédié en trois manches 6-0, 6-2, 6-3 mardi.

« Djoko » a entamé son match tambour battant : il a bouclé le premier manche en seulement vingt minutes, en ne commettant qu’une seule faute directe pour dix points gagnants et en ne laissant que sept maigres points à son jeune adversaire.

S’il est toujours resté souverain ensuite, il a toutefois perdu à deux reprises un break d’avance, en début de deuxième manche, puis dans la troisième, avant de s’imposer en un peu plus d’une heure et demie.

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Novak Djokovic

« Évidemment, ce n’est pas un Roland-Garros comme d’habitude, mais ça fait vraiment plaisir de jouer devant du public », a commenté le Serbe, qui a multiplié les amorties contre Ymer.

« Je pense que l’amortie est un coup important cette année, parce que le court est très lourd, très lent, c’est une bonne variation, mais peut-être que j’en ai fait un peu trop », a-t-il souri.

Au deuxième tour, Djokovic sera opposé au Lituanien Ricardas Berankis.

S’il venait à être sacré sur la terre battue parisienne, il deviendrait le premier joueur de l’ère Open, et seulement le troisième de l’histoire, après les Australiens Rod Laver et Roy Emerson, à s’offrir au moins deux fois chacun les quatre trophées du Grand Chelem.

Dos au mur, Tsitsipas renverse Munar

Dos au mur, le N.6 mondial Stefanos Tsitsipas a renversé l’Espagnol Jaume Munar (109e) en cinq manches 4-6, 2-6, 6-1, 6-4, 6-4.

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Stefanos Tsitsipas a travaillé fort contre Jaume Munar.

Tout récent finaliste malheureux à Hambourg dimanche, Tsitsipas a eu besoin de deux sets pour trouver ses repères sur la terre battue parisienne. Juste assez pour qu’il ne soit pas trop tard.

Le Grec a fini par l’emporter à sa première occasion après plus de 3 h 10 de combat. Ce qui a ravi son père dissimulé sous un masque à l’effigie de son fils en tribunes.

« Je n’ai jamais connu de match comme ça avant : rien ne répondait au début, nerveusement, émotionnellement, je n’étais pas là », a expliqué Tsitsipas, visiblement à bout.

« Avec de petits ajustements, j’ai essayé de trouver un moyen de m’en sortir. Je suis très fier de moi, de l’effort que j’ai fourni et de l’investissement que j’y ai mis », s’est-il félicité.

Au deuxième tour, Tsitsipas affrontera l’Uruguayen Pablo Cuevas (60e).

Rublev trime dur pour battre Querry

Andrey Rublev, 12e mondial et l’un des hommes en forme de cette drôle de saison 2020, a laissé beaucoup de forces au 1er tour de Roland-Garros mardi pour battre Sam Querrey (48e) 6-7 (5/7), 6-7 (4/7), 7-5, 6-4, 6-3 en 3 h 17.

Vainqueur à Hambourg dimanche dernier de son 5e titre ATP, le Russe de 22 ans a commis beaucoup moins de fautes directes que son adversaire américain : 20 contre 62 au total, et surtout six contre 21 dans ce troisième set qui a fait basculer le match.

Car Querrey a mené dans cette troisième manche 5-2, sans parvenir à conclure. Et c’est le Russe, quart de finaliste aux Internationaux des États-Unis, qui a alors pris le dessus pour gagner son 26e match de la saison.

Seul Novak Djokovic a fait mieux en 2020, avec déjà 32 victoires en comptant celle du 1er tour sur la terre battue parisienne, mardi contre le Suédois Mikael Ymer.

Au prochain tour, Rublev affrontera l’Espagnol Alejandro Davidovich (70e).

Giron élimine Halys

Le Français Quentin Halys, invité à Roland-Garros, a laissé passer une balle de match avant de s’incliner face à l’Américain Marcos Giron au terme de 4 h 22 de jeu (7-5, 3-6, 6-7, 7-5, 8-6) mardi au 1er tour.

Halys, âgé de 23 ans et classé 202e, avait réussi à franchir un tour à Roland-Garros en 2016.

Très bon en fond de court, Giron, 96e mondial, rencontrera au 2e tour le Brésilien Thiago Monteiro, qui s’est débarrassé en trois sets (7-5, 6-4, 6-2) du Géorgien Nikoloz Basilashvili, pourtant tête de série (N.31).